“Nos entreprises sont trop peu préparées à des situations d’urgence !”

© Thinkstock

45 % des entreprises mondiales, et 41 % des sociétés belges, ne possèdent pas le plan d’urgence qui permettrait à leurs installations IT de redémarrer dans les 24 heures. En cause : le coût supposé d’un tel plan.

Près d’une entreprise sur deux, dans le monde, ne dispose pas de plan “Disaster Recovery” pour son infrastructure IT en cas de situations imprévues comme un incendie, du vandalisme ou une catastrophe naturelle, selon les conclusions d’une enquête menée par Regus auprès de plus de 12.000 professionnels dans 85 pays. Un nombre encore plus important d’entreprises ne possèdent pas de plans de continuité de leurs activités quant à leur lieu de travail.

Voici les principaux résultats de l’enquête menée par ce fournisseur mondial de solutions d’espaces de travail.

Leçon n° 1 : 41 % des sociétés belges sont mal préparées

45 % des entreprises de la planète ne possèdent pas le plan “DR” qui permettrait à leurs installations IT de redémarrer dans les 24 heures. En Belgique, c’est le cas de 41 % des entreprises.

Leçon n° 2 : 49 % des sociétés belges n’ont pas de site de remplacement

Au niveau mondial, 55 % des entreprises n’ont pas prévu un site de travail de remplacement qui leur permettrait de reprendre leurs activités dans les 24 heures. En Belgique, 49 % des entreprises sont dans cette situation.

Leçon n° 3 : 16 % des entreprises belges seulement considèrent un plan “DR” trop cher

Les entreprises belges sont moins nombreuses à considérer les coûts induits par un plan “DR” comme prohibitifs (16 %), par rapport à la moyenne mondiale (33 %)

Leçon n° 4 : 48 % des sociétés belges sont prêtes à investir dans un plan “DR”, mais…

55 % des entreprises mondiales se disent prêtes à investir dans un plan “DR” pour leurs équipements informatiques et leur espace de travail si les coûts sont acceptables. En Belgique, c’est plus ou moins le cas d’une entreprise sur deux (48 %).

Leçon n° 5 : les sociétés financières et high-tech sont les plus prévoyantes

Dans le monde, les sociétés de services financiers (71 %) et d’ICT (66 %) étaient davantage susceptibles de disposer d’un plan de continuité de l’activité, même si 40 % des entreprises de ces secteurs n’ont pas prévu de site de remplacement.

Regus : “Le Disaster Recovery n’est pas aussi assimilé par les entreprises belges que ce que nous pensions”

“L’étude montre que le Disaster Recovery n’est pas aussi assimilé par les entreprises belges que ce que nous pensions, déplore Olivier de Lavalette, directeur général de Regus pour l’Europe du Nord et de l’Ouest. Surtout en ce qui concerne le lieu de travail. Pourtant, les entreprises belges admettent que les coûts ne sont pas prohibitifs et beaucoup d’entre elles affirment être prêtes à payer un abonnement mensuel fixe pour un espace de travail de secours en cas d’urgence.”

Cela montre clairement, selon lui, une évolution de leur manière de penser : “L’apparition, au niveau mondial, d’un nombre toujours plus important de produits et de services à coût acceptable permet de penser que davantage d’entreprises se préparent progressivement à des situations d’urgence.”

Trends.be

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content