Les entreprises belges à la traîne sur Facebook & Co

© Reuters

A l’échelle mondiale, deux entreprises sur cinq affirment gagner de nouveaux clients grâce aux réseaux sociaux, mais la Belgique et le Luxembourg sont à la traîne, selon les résultats d’une enquête menée par Regus.

Plus de 40 % des entreprises de la planète utilisent les réseaux sociaux pour trouver de nouveaux clients. En Belgique et au Luxembourg, elles ne sont que 27 % à y faire appel. Telle est l’une des conclusions d’une étude mondiale menée par Regus, leader mondiale de la fourniture d’espaces de travail innovants.

Plus d’un quart des entreprises dans le monde (27 %) consacrent un budget marketing exclusif à ce canal de communication.

22 % seulement des sondés ont trouvé leur dernier job via les réseaux sociaux

A l’échelle mondiale, les réseaux sociaux sont encore largement utilisés pour leurs fonctionnalités originelles : rester en contact avec ses relations professionnelles (58 % des personnes interrogées), rejoindre un groupe thématique (54 %).

“Bien qu’un certain nombre de sceptiques (34 %) pensent que les réseaux sociaux ne deviendront pas un outil important de contact vers les clients et prospects, 51 % des entreprises créent, suivent ou gèrent des groupes de clients via les réseaux sociaux, ajoute Regus. 54 % des entreprises utilisent ces derniers pour obtenir des informations professionnelles utiles.”

Plus surprenant, 22 % seulement des personnes interrogées indiquent avoir trouvé leur dernier travail grâce aux réseaux sociaux, en dépit des fonctionnalités avancées de recherche offertes par de nombreux sites, à l’instar de LinkedIn.

En Belgique, seules 13 % des entreprises consacrent une partie de leur budget marketing aux réseaux sociaux

En Belgique et au Luxembourg, seules 13 % des entreprises consacrent une partie de leur budget marketing aux réseaux sociaux, chiffre encore Regus : “Bien que 53 % des personnes interrogées utilisent les réseaux sociaux pour rester en contact avec leurs relations, seules 41 % d’entre elles (par rapport à la moyenne mondiale de 51 %) déclarent que la principale fonction des réseaux sociaux est de gérer et de rester en contact avec les clients.” On compte en outre, en Belgique et au Luxembourg, 7 % de sceptiques de plus face aux réseaux sociaux que la moyenne mondiale (située à 34 %).

Avec 3,4 millions d’inscrits à Facebook, les réseaux sociaux sont très en vogue en Belgique, souligne Regus. Mais le scepticisme est encore de mise concernant leur utilité dans la sphère professionnelle. L’étude indique pourtant que les entreprises qui n’ont pas encore mis en place de stratégie sur les réseaux sociaux “sont susceptibles de passer à côté d’importantes opportunités de développement”.

Les plus forts taux d’acquisition de nouveaux clients via les réseaux sociaux ont été constatés aux Pays-Bas (48 %), en Inde (52 %), au Mexique (50 %) et en Espagne (50 %).

En Belgique, les PME font mieux que les grandes entreprises en matière de réseaux sociaux

L’étude s’est également attachée à analyser les différences d’usage en fonction de la taille des entreprises. Les petites entreprises (moins de 50 salariés) semblent un peu mieux utiliser les réseaux sociaux que la moyenne. En Belgique et au Luxembourg, 35 % des petites entreprises (contre 16 % de grandes entreprises) ont pu gagner de nouveaux clients via les réseaux sociaux, même si les grandes entreprises consacrant un budget précis à cette tâche sont plus nombreuses (20 %).

“En B2B, le bouche-à-oreille est l’un des principaux moteurs dans un processus d’achat : la recommandation d’un membre de votre réseau est marquée du sceau de la crédibilité, indique Steven Van Belleghem, managing partner d’InSites Consulting et auteur de The Conversation Manager, cité dans le communiqué de Regus. Entre connaissances professionnelles, on communique de plus l’un avec l’autre. Regardez LinkedIn et Twitter, par exemple. Ces échanges vont envoyer les prospects vers l’entreprise A ou l’entreprise B. Etre présent sur ces réseaux et prendre part aux discussions augmentent la probabilité pour les entreprises, grandes ou petites, d’être reprises sur la short list des acheteurs professionnels.”

Trends.be

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