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Le prix de l’iPhoneX va-t-il dissuader les habitués ?

L’événement économique qui a fait le buzz cette semaine, c’est incontestablement la présentation du dernier iPhone, l’iPhone X, qu’il faut prononcer ‘ten’ ou ‘dix’ pour célébrer en effet les dix ans de l’emblématique smartphone.

À défaut d’être totalement révolutionnaire, comme l’a été le premier iPhone, le dernier-né d’Apple a intégré de nouvelles technologies qui rendront encore plus accrocs les fans de la firme à la pomme. C’est le cas par exemple de la reconnaissance faciale qui permettra au détenteur de l’iPhone de payer ou de déverrouiller son appareil rien qu’en le regardant. Peu importe que vous portiez un chapeau, des lunettes ou que vous ayez changé de coiffure, le nouvel iPhone X vous reconnaîtra. Mieux, il tiendra même compte de l’évolution de votre visage au fil du temps.

Mais toutes ces nouvelles technologies ont évidemment un prix. Pour la première fois, la version de base de ce nouveau modèle sera au-dessus des 1.000 euros, ce qui n’est pas rien, et la question se pose de savoir si l’élasticité-prix, comme disent les économistes, sera encore positive. Autrement dit, est-ce que ce prix ne sera pas trop dissuasif pour les habitués de ce genre de smartphone haut de gamme ? La réponse, on la connaîtra dans quelques mois…

Ce que l’on peut par contre d’ores et déjà dire, c’est qu’en dix ans, l’iPhone et plus généralement les smartphones sont devenus une drogue, douce sans doute, mais une drogue quand même. Et au final, le prix risque d’être marginal. Pourquoi est-ce que je dis cela ? Parce qu’il suffit de se souvenir de ce que fait un smartphone pour se rendre compte qu’il est devenu une véritable prothèse pour la plupart d’entre nous.

Si certains n’ont pas peur de mettre plus de 1.000 euros pour un smartphone, c’est parce qu’ils sont devenus ultra-dépendants

Au passage, je rappelle que l’iPhone et ses concurrents sont des sérials-killers. Ils ont tué des pans entiers de l’industrie. Pour bien le comprendre, il suffit de se rappeler que l’iPhone et ses amis ont tué le magnétoscope, l’appareil photo, le téléphone, la machine à écrire, le fax, le bloc-notes, le réveil matin, le calendrier, la poste, le jeu de société, le walkman, le thermomètre, la carte routière, l’album photos, la montre, les lieux de rencontre, la télévision, le journal, etc. Pire encore, l’iPhone et ses concurrents ont même détruit nos vertèbres cervicales, nos yeux et notre temps avec nos enfants, pour reprendre la phrase d’un auteur à succès.

Bref, le mobile aujourd’hui, c’est notre vie: notre travail, nos divertissements, notre famille, nos amis, nos rencontres et nos découvertes. Une immense partie de notre existence passe aujourd’hui par ce petit rectangle lumineux. Apple le sait, et il sait également que son produit phare est considéré comme la Rolls Royce des smartphones et dans cet esprit-là, le prix devient accessoire. Son concurrent Samsung l’a aussi compris, puisqu’il est le seul constructeur à pratiquer des tarifs aussi stratosphériques.

En résumé, si certains d’entre nous n’ont pas peur de mettre plus de 1.000 euros pour ce petit rectangle lumineux, c’est parce qu’ils sont ultra-dépendants de ce super couteau suisse des temps modernes. C’est une drogue assumée et légale en quelque sorte, et j’y ai malheureusement aussi succombé.

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