Le Belge toujours méfiant à l’égard des voitures autonomes

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Le Belge reste méfiant à l’égard de la conduite autonome, ressort-il d’une enquête internationale menée pour la société allemande Bosch, qui développe elle-même des technologies liées à cette application.

Un millier de conducteurs belges ont été interrogés dans le cadre de cette enquête réalisée dans 12 pays. Les Belges semblent les moins enthousiastes: 29% estiment qu’une fonction de conduite autonome rend une voiture plus attractive, contre 35% des Néerlandais qui le pensent ou 45% des Français interrogés. Cette nouvelle technologie séduit davantage encore en Russie (61%), Chine (76%) et Turquie (79%).

L’enquête révèle qu’environ la moitié des Belges sondés souhaitent principalement utiliser la conduite autonome pour garer leur véhicule, que ce soit pour trouver une place de parking ou pour y entrer/sortir.

La conduite autonome apparaît comme une fonction utile dans les embouteillages pour 44% des Belges interrogés. Mais le Belge n’est pas prêt à laisser tout le contrôle de son véhicule: à peine 11% d’entre eux utiliseraient la technologie pour conduire leurs enfants à l’école ou à une activité de loisir sans qu’une personne possédant le permis de conduire ne soit dans la voiture. “Les Belges ont visiblement du mal à lâcher le contrôle du volant et préfèrent encore conduire eux-mêmes”, constate Sandra Vancolen, de la division “Mobility Solutions” de Bosch.

Le groupe allemand équipe déjà des voitures avec des fonctions de conduite sans conducteur partielle, comme la conduite autonome sur une bande de circulation sur autoroute ou le freinage/accélération automatique. A l’avenir, Bosch souhaite poursuivre ses efforts sur le parking autonome et, in fine, sur une conduite autonome complète.

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