La Belgique, 25e au classement mondial de l’indice de développement des TIC

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La Belgique a gagné une place et occupe le 25e rang du classement mondial de l’indice (IDI, 2013) de développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) établi par l’Union internationale des télécommunications (UIT), annonce lundi l’institution onusienne.

La première place de ce classement, qui se fonde sur 11 indicateurs mesurant l’accès aux TIC, l’utilisation de ces technologies et les compétences dans ce domaine, est occupée par le Danemark. Viennent ensuite la Corée du Sud, la Suède, l’Islande et le Royaume-Uni. A l’autre bout, la République centrafricaine et le Niger arrivent en queue de classement. Les Etats-Unis occupent le 14e rang, l’Allemagne le 17e, la France le 18e.

Concernant les comparaisons entre les régions, l’indice moyen de l’Europe (7,14) reste nettement supérieur à celui de la région suivante, à savoir la Communauté des Etats indépendants (CEI, 5,33), qui devance elle-même la région Amériques (4,86), la région Asie-Pacifique (4,47), les Etats arabes (4,55) et l’Afrique (2,31), souligne dans un communiqué l’UIT qui constate que “la CEI et les Etats arabes sont les régions dont l’indice IDI moyen a le plus progressé au cours des 12 derniers mois.”

Par ailleurs, selon le rapport annuel de l’UIT, intitulé “Mesurer la société de l’information”, plus de trois milliards de personnes sont désormais connectées à internet dans le monde alors que les TIC continuent de croître à un rythme soutenu dans presque tous les pays du monde.

L’utilisation d’internet continue ainsi de croître à un rythme constant: +6,6% en 2014 (+3,3% dans les pays développés, 8,7% dans les pays en développement). Le nombre d’internautes dans les pays en développement a doublé entre 2009 et 2014, ces pays regroupant désormais les deux tiers des personnes connectées dans le monde. Sur les 4,3 milliards de personnes qui n’utilisent pas encore internet, 90% vivent dans des pays en développement.

Par ailleurs, l’UIT estime que d’ici la fin de l’année, le secteur de la téléphonie mobile atteindra les sept milliards d’abonnements, ce qui correspond approximativement à la population mondiale. “Toutefois, cela ne signifie pas que tous les habitants de la planète sont connectés, car de nombreux utilisateurs possèdent plusieurs abonnements, et parfois la croissance observée sur le plan mondial ne se traduit concrètement que par de minces progrès au niveau de la connectivité des plus défavorisés”, nuance l’UIT. Actuellement, on estime que 450 millions de personnes vivent dans des endroits qui ne sont toujours pas desservis par la téléphonie mobile.

Enfin, note l’organisation internationale, les pays pauvres ont réalisé “des progrès notables” en ce qui concerne l’accès à la large bande. Celle-ci est aujourd’hui utilisée à hauteur de plus de 30% par les pays en développement, contre à peine 9% en 2004.

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