iPhone : notre sélection des meilleures applications “business”

Le téléphone d’Apple peut apporter une aide professionnelle précieuse. A condition de télécharger les bonnes applications. En voici une sélection. Il y a d’excellentes surprises à des prix modérés.

L’iPhone, on le sait, est surtout un ordinateur de poche, et accessoirement un téléphone. Cette caractéristique en fait un bon assistant pour la vie professionnelle mais il faut aller chercher soi-même les pièces du puzzle logiciel dans l’immense catalogue des applications – les apps pour les initiés.

Apple fournit le téléphone avec des applications de base comme l’e-mail, la météo, la Bourse, une boussole, une cartographie branchée sur le GPS, un calendrier (synchronisable avec Outlook), un dictaphone, une calculette, une fonction baladeur et un accès à iTunes, la boutique où l’on va trouver les applications et où l’on peut aussi acheter de la musique.

Nous vous proposons ici un petit choix de programmes – testés sur un iPhone 3GS – qui donne une idée des outils disponibles. Certains sont gratuits, d’autres payants, à des tarifs plutôt abordables, rarement au-dessus de 5 euros, en français sauf spécification contraire.

Notons que pour chaque type d’application, il existe souvent plusieurs concurrents et que l’application proposée figure parmi les meilleures du moment.

La Bourse

Bloomberg. On n’échappe pas à l’agence Bloomberg, qui a conçu une bonne application gratuite. Elle propose des news, le indices boursiers, les cours d’actions (avec graphiques) ainsi que les principaux cours de marchés obligataires (hélas, pas les titres belges), de matières premières, de devises, sans graphiques. En anglais. Pour la Bourse toute simple, existe aussi, depuis peu, Zone Bourse (gratuit), qui propose les cours en streaming temps réel.

L’info économique et financière

Les quotidiens économiques. Presque tous les quotidiens financiers sont présents sur l’iPhone (Financial Times, La Tribune, Wall Street Journal), et proposent généralement une sélection de textes gratuits et un abonnement payant pour l’intégralité des articles. Exemple : Les Echos, qui facturent 7,20 euros par mois l’accès aux journaux. L’Echo n’est pas encore sur l’iPhone, sauf sous la forme d’un site Web mobile. Tout comme Trends-Tendances, dont l’app est prévue pour août prochain !

Les quotidiens. Même tendance au payant dans la presse d’information générale, mais plus lente. Les applications iPhone du Figaro, de The Independent ou du New York Times sont (encore) gratuites. Le Soir propose une sélection de textes gratuits et vend l’intégrale de chaque édition 0,79 euro. Idem pour Libé, sauf que les journaux sont vendus pour un abonnement de 12 euros par mois.

Les magazines. Notre confrère L’Expansion propose un tour d’horizon quotidien sous la forme d’une application. Les généralistes comme Le Point, L’Express ou Marianne sont aussi présents.

Communication et bureautique perso

Tableur et traitement de texte. Quickoffice (7,99 euros) permet de lire, de modifier et de créer des fichiers de type Word et Excel (2003 et 2007). On peut copier des documents d’un PC ou d’un Mac via Wi-Fi, et envoyer des documents créés sur le téléphone par le même canal ou par e-mail. C’est donc un outil intéressant pour ceux qui voyagent fréquemment, à deux conditions : bien maîtriser le clavier de l’iPhone, et prendre le temps de lire le mode d’emploi.

Le fax de poche. Voici une utilisation intéressante de l’appareil photo de l’iPhone. Il peut servir à copier des documents à envoyer par mail, comme des factures, par exemple. Scanner Pro (5,49 euros) assure le traitement des images et leur transformation en un fichier PDF unique, qui peut contenir plusieurs photos. Ce logiciel assure un traitement de l’image optimisé pour les documents.

Lire les cartes de visite. La fonction de scanner peut s’étendre à la lecture de cartes de visite et à la reconnaissance des informations qu’elles contiennent. Dans l’offre, déjà abondante, nous retenons WorldCard Mobile (4,99 euros), qui fonctionne avec une rapidité étonnante, et affiche une honnête qualité de lecture. Les données sont injectées dans les contacts du téléphone.

Imprimer. L’iPhone (et l’iPad) ne peut se brancher directement sur une imprimante. Mais il y a moyen de contourner le problème grâce à une application comme ImprimeEnvoi (5,49 euros). Les mails, des photos prises avec le téléphone ou des pages web peuvent s’imprimer via un ordinateur. C’est assez rapide. L’opération passe à travers un réseau Wi-Fi. Cela nécessite l’installation d’un petit logiciel intermédiaire sur le PC ou le Mac.

Agenda. Si l’application calendrier de base de l’iPhone vous paraît un peu trop légère, il en existe d’autres. Comme CalenGoo, édité en Allemagne, qui fonctionne en synchronisation avec Gmail (5,49 euros), et peut rappeler les rendez-vous par SMS ou par e-mail.

Dicter, enregistrer. Si l’application de base fournie avec l’iPhone semble trop simple, une foule de mini-logiciels offrent des performances bien supérieures. Pour 1,59 euro (en promo), iProRecorder propose une excellente qualité sonore et la possibilité de naviguer aisément dans l’enregistrement en accéléré ou au ralenti. On attend impatiemment chez nous la version française de Dragon Dictation, qui n’existe qu’en anglais et dans les pays anglo-saxons. Elle transforme, efficacement dit-on, les phrases parlées en lignes de texte.

To do list. La gestion des tâches semblait avoir été oubliée parmi les fonctions de base de l’iPhone. De nombreux éditeurs ont voulu réparer cela. L’une des solutions les plus appréciées est Todo (3,99 euros), qui dépasse la simple liste. Things fonctionne bien aussi, mais est un peu plus chère (7,99 euros).

Time sheet. Plusieurs applications se bousculent pour aider les professionnels qui doivent compter leurs heures (avocats, consultants…). Il y a notamment iTimeSheet (4,99 euros), que l’on peut tester en version light gratuite. Les tâches sont classées par client et par projet, et il y a moyen d’exporter par mail les informations sous la forme d’une feuille Excel, et d’indiquer les frais attachés à chaque projet. Jobs – Time Sheet + Tracking (2,39 euros) propose quant à lui un chronométrage des tâches et fait le calcul de la facturation horaire. Il peut mesurer plusieurs jobs simultanément et fonctionne même quand l’application est coupée. Ces deux applications sont en anglais.

Les livres business

Kindle. Pas besoin d’acheter une liseuse d’Amazon pour lire les bouquins business (et les autres) diffusés électroniquement par le n°1 de la vente de livres en ligne. Il existe une application gratuite Kindle téléchargeable pour iPhone. Certes, l’écran est un peu petit mais on s’y fait. La taille des caractères est adaptable. Double avantage : prix plus bas et disponibilité instantanée. Nous avons acheté The big short, de Michael Lewis, sur la crise des subprimes. Coût : 13,79 dollars, soit une dizaine d’euros, contre 22,66 euros via Amazon France pour le livre papier. La formule est pratique pour la lecture en déplacement. L’application Kindle permet de mémoriser les passages intéressants et de créer une liste de notes de lecture. Bémol : il n’y a encore presque rien en français.

Lexiques, dictionnaires

Lexiques. Plusieurs lexiques en poche ? C’est possible avec un smartphone. Parmi les applications très pratiques figure le dictionnaire anglais-français/français-anglais de Larousse, vendu à 4,99 euros, qui est très complet (250.000 mots) et très pratique à l’usage. Pour le néerlandais-français, le Van Dale French-Dutch/Dutch-French fait merveille, mais revient plus cher (19,99 euros). D’autres paires sont disponibles (français-espagnol, français-allemand). Ces logiciels n’exigent aucune connexion à l’Internet pour fonctionner, contrairement à de nombreuses applications gratuites, qui utilisent souvent un service de Google. Elles peuvent coûter cher en roaming (en déplacement).

Dictionnaires. Ça peut toujours servir, au moins pour l’orthographe et les conjugaisons. Deux possibilités : les dictionnaires payants de bonne qualité, comme le Larousse et le Robert Dixel, le second incluant les noms propres (respectivement 4,99 et 6,99 euros). Les deux proposent aussi les conjugaisons et les synonymes. Ils n’exigent pas de connexion à l’Internet.

Robert van Apeldoorn

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