Comment mieux protéger ses données?

Pour Bart Preneel, professeur à la KU Leuven, les possibilités de se protéger de l’espionnage à grande échelle sont restreintes. Tout au plus, peut-on compliquer la tâche des intrus. En général, les utilisateurs laissent eux-mêmes la porte ouverte.

1. Choisissez un fournisseur européen qui vous inspire confiance.

2. Cryptez vos communications. C’est parfaitement légal. Facebook et Google cryptent actuellement leurs communications (c’est indiqué par un petit cadenas et le https dans l’URL du navigateur), mais stockent les données de manière lisible une fois qu’elles sont sur leurs serveurs. En chiffrant soi-même les communications à la source, on restreint considérablement les risques d’indiscrétion.

3. Ne mettez pas tous vos oeufs dans le même panier. Le fait que toutes les données se trouvent sur un seul système facilite grandement la tâche d’un pirate.

4. Conservez vos données sous forme chiffrée. Actuellement, sur un PC, le chiffrement est plus rapide que l’enregistrement de données sur un disque. Le traitement des fichiers n’est donc plus ralenti. Il faut toutefois être un peu prévoyant lorsqu’il s’agit de retrouver des données chiffrées : veillez à une bonne gestion des clés de cryptage.

5. Revenez au “fait maison”. Chacun peut gérer son propre cloud privé dans son propre centre de données ou sur des serveurs dédiés et fermés, hébergés dans un centre de données en location. C’est évidemment plus cher, mais cela permet de conserver le contrôle.

6. Privilégiez votre anonymat sur Internet. Un programme open source tel que Tor, notamment utilisé par les services de police, vous rend beaucoup plus difficilement traçable lorsque vous surfez.

N’hésitez pas à consulter les conseils très utiles du Cyber Emergency Team fédéral sur www.cert.be.

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