Accueils contrastés pour l’Apple Watch

/ © Reuters

Les technophiles ont pu découvrir vendredi dans une poignée de pays dont la France et le Japon l’Apple Watch, la très attendue montre connectée du géant américain, à l’occasion de l’ouverture des précommandes deux semaines avant sa commercialisation.

A Paris, le spectacle dans l’Apple Store situé près de la place de l’Opéra était loin des quasi scènes d’émeute déjà observées lors de lancements précédents de produits phares de la firme de Cupertino.

En milieu de matinée, on y trouvait quasiment autant de journalistes que de curieux et de clients potentiels, et la soixantaine de démonstrateurs n’étaient pas tous affairés.

Changement d’ambiance à Tokyo, dans le quartier d’Omotesando, où des dizaines de clients ont patienté plusieurs heures dans le froid devant la boutique de l’enseigne pour être les premiers à toucher le précieux objet, comme l’a constaté une journaliste de l’AFP. Ils ont ensuite été conduits un par un à l’intérieur pour une “séance d’essayage”, selon l’expression de la marque à la pomme.

Il faudra attendre le 24 avril pour prendre possession de l’objet au prix de 349 dollars – ou 399 euros – pour le modèle de base (Apple Watch Sport), dans les neuf pays concernés (Australie, Canada, Chine, France, Allemagne, Hong Kong, Japon, Royaume-Uni et Etats-Unis). Le tarif s’élève à plus de 10.000 dollars – ou 11.000 euros (l’appareil est vendu plus cher en Europe) pour la version la plus luxueuse (Apple Watch Edition), en or jaune ou rose 18 carats.

L’Apple Watch permettra à son propriétaire d’écouter de la musique, de recevoir des SMS, de passer des coups de téléphone, mais aussi de commander un taxi ou encore d’envoyer en temps réel son battement cardiaque à un autre utilisateur.

Ce dernier-né des produits d’Apple pourrait contribuer à l’essor des montres intelligentes, et plus largement des accessoires vestimentaires électroniques (“wearables”), prédisent les analystes. Plus de 45 millions de montres, bracelets, lunettes et autres produits connectés devraient s’écouler cette année dans le monde, soit plus du double de 2014, selon le cabinet de recherche IDC.

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