Grève sauvage chez De Lijn à Anderlecht

(Belga) Un mouvement de grève sauvage a été lancé mardi matin au dépôt de De Lijn à Anderlecht. Les conducteurs de bus se croisent les bras, ce qui provoque d’importantes perturbations durant les heures de pointe mardi matin, a-t-on appris auprès du syndicat chrétien et de la société De Lijn Brabant flamand.

Une quinzaine de lignes sont affectées. Il s’agit notamment des lignes 141 (Bruxelles/Lennik/Leerbeek), 144 (Bruxelles/Leeuw-Saint-Pierre/Leeerbeek), 154 (Anderlecht/Beersel/Hal) et 155 (Anderlecht/Rhode-Saint-Genèse/Hal). La ligne 170 Bruxelles/Leeuw-Saint-Pierre/Hal) connaît aussi d’importantes perturbations, selon le site internet de De Lijn. Selon le syndicaliste Geert Witterzeel (CSC), plus aucun bus ne roule à Anderlecht et on note d’importantes perturbations à Dilbeek et Uccle. “Nous n’avions pas appelé à la grève”, précise-t-il. La raison de ce mouvement, dit-il, est l’accumulation des cas d’agression. “Il y a un problème particulier à la Gare du Midi, où il n’y a presque pas un jour qui ne passe sans cas d’agression”, affirme M. Witterzeel. Dans la nuit de samedi à dimanche, un chauffeur a été contraint de remettre sa recette, explique le syndicaliste. “La direction du Brabant flamand estime que ce genre de situation est inhérent au métier. Aucun contrôleur ou travailleur social n’a été envoyé sur place. La direction est beaucoup trop laxiste avec les cas d’agression.” L’action de grève devrait se poursuivre tout au long de la journée. Le syndicat chrétien invite la direction à s’asseoir autour de la table. La direction de De Lijn Brabant flamand se dit, elle, “très surprise” par cette grève sauvage. “Nous suivons de très près la problématique (des agressions)”, assure la porte-parole Karen Vandenplas. (BAS BOGAERTS)

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