Grève générale en Grèce ce mardi contre les réformes dans la fonction publique

(Belga) La plupart des services publics doivent rester fermés mardi matin en Grèce en raison d’une grève générale décrétée par les deux principaux syndicats du pays contre les réformes en cours d’examen au parlement, notamment dans la fonction publique.

Au coeur de la contestation figure un projet de loi d’une centaine d’articles qui doit être voté mercredi pour respecter les exigences des bailleurs de fonds du pays, dont le coeur est constitué par un plan de départ et de redéploiement touchant une partie des 700.000 fonctionnaires du pays. Mardi matin, les trains ne circulent pas. A Athènes, bus et trolleys resteront immobilisés entre 06H00 GMT et 18H00 GMT. Le métro fonctionne, mais trois stations du centre ville resteront fermées en raison des deux défilés de manifestations qui sont prévus, le premier en milieu de matinée à l’appel du syndicat communiste Pame, et le deuxième à l’appel du syndicat du secteur privé GSEE, et des fonctionnaires Adedy. Pour rester sous perfusion de ses créanciers UE-BCE-FMI, la Grèce, d’ici la fin de l’année, doit supprimer 4.000 emplois publics et imposer des mutations à 12.500 fonctionnaires. Après le choc dans l’opinion, créé par la fermeture début juin sans préavis ni négociation de l’organisme de radiotélévision publique ERT, pourtant considéré comme une vache sacrée en Grèce, l’application quasi mathématique d’un schéma de mutation, qui intervient après des années d’embauche clientéliste et de laisser faire, suscite beaucoup d’angoisse, notamment dans le monde enseignant. Le texte présenté au Parlement pose le cadre de la réorganisation de la fonction publique: d’ici fin juillet, 4.200 employés entreront dans une “réserve” de mobilité, pour huit mois, durant lesquels ils toucheront 75% de leur salaire. S’ils refusent d’être mutés dans une autre administration, ils seront licenciés. (Belga)

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