G20: les taux de changes ne doivent pas servir à doper la compétitivité

(Belga) Les taux de changes ne doivent pas servir à doper la compétitivité des États, mais la politique monétaire doit “continuer à soutenir la reprise économique”, déclarent samedi les pays riches et émergents du G20 dans le communiqué final de leur réunion de Moscou.

Les ministres des Finances et banquiers centraux du G20, réunis depuis la veille, mettent aussi l’accent sur des “stratégies crédibles de moyen terme” pour réduire leurs déficits budgétaires, sans plus faire référence à des objectifs chiffrés et à des échéances précises. Selon eux, les “risques” menaçant l’économie mondiale ont “reculé” et “les conditions des marchés financiers se sont améliorées”. Pour autant “d’importants risques demeurent et la croissance mondiale est toujours trop faible”, estiment les grands argentiers des principales puissances de la planète, selon une traduction depuis l’anglais réalisée par l’AFP. La réunion de Moscou a été précédée par les craintes d’une “guerre des monnaies”, provoquée par un enchaînement de dévaluations compétitives par des pays en quête de croissance. Le G20 tente d’écarter ce risque. “La politique monétaire doit être dirigée vers la stabilité des prix au niveau national et continuer à soutenir la reprise économique, conformément aux mandats respectifs” des différentes banques centrales, estiment les pays riches et émergents. Toutefois, ils s’engagent à “s’abstenir de mener des dévaluations compétitives”. “Nous ne fixerons pas de cibles de taux de changes à des fins de compétitivité”, promettent-ils. Les ministres et banquiers centraux réaffirment leur engagement “à aller rapidement vers des systèmes de taux de change davantage déterminés par le marché” et qui “reflète les fondamentaux économiques sous-jacents”. (CLA)

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