ING M&A Midcorporates: organisation du processus de vente d’une entreprise familiale

“La valeur ajoutée d’ING M&A Midcorporates dans l’organisation du processus de vente d’une entreprise familiale”

Céder une entreprise familiale est une opération d’envergure, pour le cédant comme pour le repreneur. Une opération qu’il importe de mettre au point soigneusement.

ING M&A peut vous aider dans l’organisation du processus de vente d’une entreprise familiale.

Monsieur, quels sont les points auxquels un acheteur doit être particulièrement attentif lorsqu’il envisage de racheter une petite PME?

Sébastien Paulet: Très certainement à la stabilité et à la récurrence des cash flows de l’entreprise puisque ce sont les CF qui permettront de financer le développement futur de l’entreprise et d’assurer le remboursement de la dette d’acquisition.

J’ajouterais également le positionnement de l’entreprise dans son secteur, ses avantages compétitifs et ses perspectives de croissance.

Bonjour, pouvez-vous m’expliquer le “plus” que ING M&A peut apporter dans le processus de vente?

Sébastien Paulet: Je dirais plutôt “les plus”… la mission d’ING consiste a organiser et superviser un processus professionnel de vente d’une entreprise. Sachant que ce processus prend en moyenne une bonne année, l’intervention d’ING permet notamment à l’actionnaire dirigeant de continuer pendant ce temps à se concentrer sur l’essentiel, càd faire fonctionner son entreprise.

Plus précisément, ING apporte assistance en matière de valorisation de l’entreprise, rédaction de la documentation nécessaire à la transaction en ce compris le mémorandum d’information de la société, la recherche et l’approche discrète de plusieurs candidats acquéreurs sélectionnés, la négociation des offres de reprise (liante et “binding”) jusqu’à la conclusion des conventions de cession de l’entreprise.

Je préciserais que la sélection et l’approche des acquéreurs potentiels est une étape importante du processus, notamment afin de conserver une tension concurrentielle entre les candidats et donc tendre à maximiser le prix de cession. En tant que 1er banquier de nombreuses PME en Belgique, ING dispose de nombreux relais auprès de repreneurs potentiels.

En cas de famille nombreuse, je crois que vendre l’entreprise à un seul des enfants semble être la meilleure solution pour la longévité de la société. Mais comment procéder pour ne pas léser les autres enfants?

Sébastien Paulet: Le point de départ est certainement de faire évaluer objectivement l’entreprise par un professionnel du chiffre, évidemment externe au cercle familial (comptable, réviseur, spécialiste en M&A).

Ensuite le patrimoine familial (en ce compris l’entreprise) peut être réparti entre les enfants sur base équitable et communément acceptée par tous.

Je suppose qu’on peut faire appel à vous pour cela? Mais aussi est-il plus avantageux de vendre la société, ou bien de la céder? Si oui comment doit-on procéder, quelles sont les étapes différentes par rapport à une vente?

Sébastien Paulet: Effectivement. La principale mais néanmoins non négligeable différence entre vente et cession/donation est que cette dernière est réalisée sans contrepartie financière. Donc bien s’assurer que c’est cela qu’on souhaite car généralement une grande partie du patrimoine d’un actionnaire dirigeant est précisément son entreprise.

J’en profite également pour vous rappeler que tant qu’à présent, les plus-values réalisées sur la vente des actions ou parts d’une entreprise familiale sont exonérées d’impôts pour autant que cette vente s’inscrive dans une gestion en bon père de famille de ces actions/parts.

Lors de la vente d’une PME, doit-on faire valider les bilans comptables par un expert ou autre? Ou bien les bilans de la comptabilité de la PME peuvent être juste remis comme cela?

Sébastien Paulet: Il faut faire valider les bilans comptables mais pas uniquement. Une étape importante du processus est la Due Diligence. Il s’agit en réalité d’une analyse approfondie de l’entreprise sous toutes ses aspects : financiers et comptables, juridiques, fiscaux, sociaux, environnementaux etc.

Que faire quand on veut vendre l’entreprise alors qu’y sont logé certains actifs qui ne servent pas à l’exploitation : voiture d’un membre de la famille, bateau de plaisance… ?

Sébastien Paulet: Ces actifs non opérationnels doivent être évalués séparément et théoriquement additionnés à la valeur “intrinsèque” de l’entreprise (logique puisqu’ils ne contribuent pas à générer de rendement d’exploitation). Par ailleurs, il convient de corriger (positivement) la rentabilité de l’entreprise des charges éventuelles que ces actifs font supporter à l’entreprise (ex: le carburant pour le bateau de plaisance payé par la société).

Mais dans la majorité des cas, ces actifs non opérationnels sont sortis du périmètre de transaction, généralement précession. Souvent l’actionnaire vendeur rachète ces actifs, dans certains cas il peut être procédé à une scission partielle de la société.

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