Le numéro un mondial de la bière, le belge AB InBev, a enregistré au premier trimestre un bénéfice net en baisse de 23,6% par rapport à la même période de 2013 et inférieur aux attentes, malgré des ventes solides.
Les 1,416 milliard d’euros engrangés sont nettement en-dessous des attentes des analystes interrogés par Dow Jones Newswires, qui tablaient sur un bénéfice net de 1,731 milliard de dollars. Le groupe a attribué ce recul à l’impact de coûts financiers. Le chiffre d’affaires est en revanche ressorti en hausse à 10,6 milliards de dollars, contre 9,17 milliards un an plus tôt, soit une hausse de 8,9% s’expliquant par une croissance des volumes totaux de 4,4%, et un niveau proche de celui anticipé par les analystes à 10,5 milliards de dollars.
L’excédent brut d’exploitation (Ebitda), à 3,88 milliards de dollars, est en hausse de 10,8%, mais inférieur aux attentes, puisque les analystes le voyaient dépasser les 4 milliards de dollars. Le groupe se dit “satisfait des résultats du 1er trimestre, lesquels constituent une base solide pour le reste de l’année”, sans fournir de prévision chiffrée à ce stade.
Les volumes de ses marques prioritaires, comme Bud Light et Michelob aux Etats-Unis, Corona au Mexique, Skol, Antarctica et Brahma au Brésil ou encore Budweiser et Harbin en Chine, ont augmenté de 6,0%. Les trois marques mondiales – Budweiser, Corona et Stella Artois – ont quant à elles gagné collectivement 8,3 %.
Le groupe attribue la baisse du bénéfice net du premier trimestre à “une comparaison difficile des coûts financiers nets”. Ceux-ci ont atteint 866 millions de dollars contre 255 millions un an plus tôt, en raison principalement “de l’impact négatif des ajustements à la valeur de marché lié à la couverture de programmes de paiements fondés sur des actions”, explique-t-il, ainsi que par “des résultats de change défavorables et d’autres frais de couverture”.
