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Facebook, Twitter et les “six degrés de séparation”

La nouvelle est tombée hier soir : les Belges sont, avec les Portugais, les moins flexibles et les moins mobiles sur le marché du travail. Plus que jamais, la théorie des “six degrés de séparation” marchera également pour vous…

La nouvelle est tombée hier soir : les Belges sont, avec les Portugais, les moins flexibles et les moins mobiles sur le marché du travail. C’est ce qu’on a appris lors de la présentation d’une enquête internationale réalisée à la demande du fournisseur de services RH Tempo-Team. Selon Tempo-Team, cette évolution est dangereuse lorsqu’on sait que 18 % des employeurs envisagent de procéder à des licenciements secs ces six prochains mois.

Si j’en parle aujourd’hui, ce n’est pas pour vous plomber le moral – ce n’est pas l’habitude de la maison – mais pour rappeler combien il est important en période de crise d’être flexible et surtout d’avoir un bon réseau de contacts. Notamment pour ceux qui veulent décrocher un nouvel emploi ou un nouveau contrat.

Plus que jamais, la théorie des “six degrés de séparation” marchera également pour vous. Cette théorie, en bref, dit qu’entre vous et n’importe quelle autre personne du globe, il n’y aurait que cinq intermédiaires au maximum. En d’autres termes, vous connaissez quelqu’un qui connaît quelqu’un d’autre et ainsi de suite cinq fois. Cela a l’air étonnant, voire complètement fou, mais statistiquement, vous connaissez quelqu’un qui connaît le Pape ou Lady Gaga et ce, en 5 étapes au maximum.

Cette règle, rappelée par le patron de Microsoft France, n’est pas nouvelle. Elle a été vérifiée récemment par deux chercheurs de Microsoft qui ont analysé 30 milliards de conversations électroniques sur un panel de 180 millions d’utilisateurs.

Pourquoi je rappelle cette théorie des “six degrés de séparation” ? Avec les réseaux sociaux sur Internet, vous avez des atouts insoupçonnables pour décrocher qui un job, qui un contrat. Les gens n’y croient en général pas car ils se disent que, sur ces réseaux sociaux, ils ne connaissent personnellement que 25 personnes, par exemple. Oui, mais ces 25 personnes ont elles-mêmes une trentaine de contacts directs qui en ont eux-mêmes 30 autres, etc. Faites le calcul, comme le patron de Microsoft France : au total, au deuxième niveau, vous aurez des centaines de contacts, au troisième niveau des dizaines de milliers de contacts, et au quatrième des centaines de milliers !

Ce sont autant d’opportunités pour trouver de nouveaux clients, de nouveaux partenaires ou un nouvel employeur. Sur l’Internet, on appelle ces personnes que vous ne connaissez pas directement des “liens faibles”, des liens qui ne pèseraient pas lourd dans la réalité. Mais détrompez-vous, ces “liens faibles” sont, comme je viens de le dire, extrêmement forts. Faites le test.

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