Equal Pay Day: La FGTB demande aux employeurs de réduire les temps partiels subis

(Belga) Dans le cadre de la dixième édition d’Equal Pay Day, la FGTB a mené une action de sensibilisation mardi, de 7h30 à 9h30, à la gare du Nord à Bruxelles.

Les navetteurs hommes ont emprunté un tapis rouge rectiligne. Les femmes ont suivi un parcours en zigzag parsemé d’obstacles symbolisant les tâches ménagères ou les temps partiels. La différence salariale a diminué en dix ans de 15 à 7% sur la base du salaire horaire brut. Sur base du salaire mensuel brut, qui inclut les temps partiels, les femmes gagnent en moyenne 21% de moins que les hommes, contre 26% il y a dix ans. Seules 12% des travailleuses à temps partiel l’ont choisi. “Le temps partiel concerne une femme sur deux”, relève Anne Demelenne, secrétaire générale de la FGTB. “Il est subi, soit parce que les employeurs veulent de la flexibilité et ne donnent pas la possibilité de travailler à temps plein, soit parce qu’il n’y a pas assez de places d’accueil pour les enfants et les personnes âgées.” Elle remarque que la loi d’avril 2012 qui vise à réduire l’écart salarial n’est pas entièrement appliquée dans le secteur public et que l’analyse par secteur de la neutralité par rapport au genre qu’elle prévoit n’a pas été réalisée faute de moyens. “Au plafond de verre s’ajoute un plancher collant”, poursuit Anne Demelenne. “Les femmes non seulement ne gravissent pas les échelons hiérarchiques, mais elles restent collées à des emplois de base.” (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content