Voitures de société: les garagistes et carrossiers inquiets de la réforme

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La fédération sectorielle Traxio, qui représente les entreprises de garage, carrosserie et du commerce du métal, s’inquiète de la réforme de l’avantage fiscal en faveur des voitures de société. La mesure ne contribuera ni à la “morale sociétale ni au respect de l’environnement” et pèsera sur la rentabilité du secteur, affirme-t-elle mardi dans un communiqué.

La fédération sectorielle Traxio, qui représente les entreprises de garage, carrosserie et du commerce du métal, s’inquiète de la réforme de l’avantage fiscal en faveur des voitures de société. La mesure ne contribuera ni à la “morale sociétale ni au respect de l’environnement” et pèsera sur la rentabilité du secteur, affirme-t-elle mardi dans un communiqué.

La possibilité de renoncer à sa voiture de société en échange d’un salaire net aura des conséquences néfastes sur la branche du commerce et réparation automobiles, et sur les secteurs connexes, s’inquiète Traxio. “La presse a déjà rapporté que le chiffre d’affaires des distributeurs automobiles de marques premiums subira directement les effets du recul des ventes ou du nombre de voitures de leasing. La rentabilité, qui n’est déjà pas au beau fixe, suivra la même tendance”, prévoit la fédération. Celle-ci déplore en outre que le choix du salaire net freine la “mobilité créative”. “Le travailleur qui opterait pour le remplacement total de la voiture de société pour ensuite circuler à bord d’une veille voiture ou scooter d’occasion bon marché polluant ne contribuera ni à la morale sociétale ni au respect de l’environnement.” Par ailleurs, les PME du secteur – qui représentent 90.000 travailleurs – “ressentiront l’imposition de la carte essence associée aux voitures de société comme une simple hausse d’impôt, indépendamment de la réforme de l’impôt des sociétés”, souligne Traxio.

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