Voitures de société: “l’étude du Bureau du Plan est incomplète”

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L’étude publiée le 24 février par le Bureau du Plan selon laquelle la voiture de société entraîne une surconsommation évaluée à 905 millions d’euros est “incomplète”, affirment lundi la Fédération belge de l’Automobile et du Cycle (Febiac) et la Fédération belge des loueurs de véhicules (Renta) dans un communiqué commun.

Les deux fédérations jugent que cette étude est “basée sur d’anciennes statistiques”. “Le Bureau du Plan se base sur une enquête menée par BELDAM (SPF Mobilité et Transports) en 2010. Depuis, il y a eu une réforme totale du régime fiscal régissant les voitures de société. Ce nouveau régime fiscal a eu pour effet immédiat que les voitures de société sont aujourd’hui plus sobres et moins polluantes que la moyenne des voitures neuves en Belgique”, expliquent-elles. Par ailleurs, “le nombre de voitures “salaire” est de 383.000 unités, sur un total de plus de 5,6 millions de voitures en Belgique”, estiment la Febiac et Renta. “Elles représentent donc moins de 7% du parc total”, expliquent les deux fédérations qui concluent que “l’aggravation des embouteillages et du coût qu’ils représentent n’est donc que très faiblement imputable aux voitures de société.” Dans ce contexte, la Febiac plaide néanmoins en faveur d’une taxe kilométrique intelligente, destinée à freiner toute consommation excessive de mobilité et d’alléger les heures de pointe en proposant des alternatives valables. Febiac et Renta se disent également favorables à un budget mobilité pour les travailleurs.

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