UWE: “En 2016, les entrepreneurs ont fait un bon travail et ils vont continuer en 2017”

Yves Prete, président de l'Union wallonne des entreprises (UWE). © Belga

L’Union wallonne des entreprises (UWE) a évoqué ses prévisions pour 2017 à l’occasion de sa traditionnelle cérémonie des voeux, mardi au château du lac de Genval (Rixensart).

Après une année 2016 jugée “globalement positive” malgré une croissance modérée de 1,2%, l’UWE estime que l’économie est sur la bonne voie et se montre positive pour 2017. Les entrepreneurs estiment qu’ils pourront continuer à faire croitre les entreprises, et à créer de l’emploi. Mais pour cela, ils appellent les différents niveaux de pouvoir à réduire encore certains handicaps.

Pour le président de l’UWE Yves Prete, malgré l’incertitude du contexte international et la morosité des citoyens, les estimations du Bureau du plan – qui prévoient la création de 40.000 emplois en Belgique en 2017 – peuvent être concrétisées. Le président de l’UWE rappelle que 105.000 emplois ont été créés ces deux dernières années en Belgique, que les investissements des entreprises augmentent en Wallonie, et que le chômage a reculé de 4% en Wallonie en 2016, baisse qui se produit pour la quatrième année consécutive.

“Pour 2017, nous sommes positifs: les entrepreneurs considèrent que l’on peut changer notre environnement en faisant croitre nos entreprises. En 2016, ils ont fait un bon travail et ils vont continuer. Pour cela, il faut que le gouvernement fédéral et la Région wallonne nous aide: il reste des handicaps”, indique Yves Prete.

Handicaps

L’UWE en a profité pour évoquer les divers freins au développement de l’économie et des entreprises: le handicap salarial qui subsiste par rapport aux pays voisins, les prix élevés de l’énergie singulièrement en Wallonie, une flexibilité du travail encore à améliorer, un climat social tendu, un manque d’adéquation entre les compétences des demandeurs d’emploi et les besoins des entreprises, ainsi que des dépenses publiques toujours trop élevées.

“En ce qui concerne les dépenses publiques, nous estimons que personne n’est à l’os, comme on dit souvent. Elles sont encore beaucoup trop importantes: un travail a déjà été entamé, mais il reste beaucoup à faire pour être plus efficace et pour simplifier les structures tant au niveau fédéral que régional, provincial ou communal”, indique Yves Petre, le président de l’UWE.

A propos du climat social, Yves Petre souligne quelques espoirs, comme l’accord intervenu en Wallonie sur les aides à l’emploi, ou encore le préaccord au sein du groupe des dix. Sur le prix de l’énergie, il souligne qu’il n’y a “pas de fatalité”, appelant à un mécanisme semblable à celui mis en place pour les salaires.

L’UWE rappelle les priorités de son plan 2020, toujours d’actualité: l’amélioration de l’enseignement et de la formation – en se réjouissant de l’arrivée d’un pacte d’excellence en Fédération Wallonie-Bruxelles -, la simplification des structures, un travail sur la compétitivité (salaires, prix de l’énergie, flexibilité) et un climat social apaisé.

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