“Une défaillance matérielle exceptionnelle” pour Wordline

Les perturbations survenues sur le réseau de paiement électronique dans l’ensemble du pays lundi en fin d’après-midi sont dues à une “défaillance matérielle exceptionnelle”, a indiqué mardi Birgitta Brys, directrice des opérations chez Worldline, le gestionnaire du réseau.

L’incident a été signalé à la société lundi vers 16h00. Des solutions de continuité ont été mises sur pied dans la foulée et un rétablissement progressif a été constaté à partir de 17h15. Tout est complètement rentré dans l’ordre vers 18h30.

Les responsables du gestionnaire insistaient mardi sur le fait que le réseau n’a jamais été tout à fait à l’arrêt. Worldline va maintenant analyser les causes de cette défaillance et refuse d’aborder le volet de compensations éventuelles avant d’avoir éclairci toutes les circonstances de l’incident. Mme Brys a également présenté des excuses à l’ensemble des clients de la société et aux détenteurs de cartes de paiement électronique.

Ces mêmes cartes avaient particulièrement bien chauffé ce week-end, le dernier avant Noël, avec plus de 7 millions de transactions électroniques recensées. En fin d’après-midi lundi, de nombreux consommateurs ont dû recourir à d’autres moyens de paiement en raison de cette avarie.

Une panne inacceptable pour l’UCM L’UCM exige une réunion de crise et un mécanisme d’indemnisation, a-t-elle réagi mardi dans un communiqué. La panne des terminaux électroniques ayant causé de graves préjudices aux commerçants en cette période de fêtes. L’organisation des indépendants estime à 1.375.000 le nombre de transactions électroniques qui n’ont pas pu être effectuées par carte bancaire “générant une perte de 20% du chiffre d’affaires lors d’une des journées les plus importantes pour les commerçants.”

L’UCM demande une indemnisation forfaitaire de 1.000 euros au bénéfice de chacun des clients de terminaux impactés. “L’UCM réclame que figurent dans le contrat liant le client et le gestionnaire des terminaux électroniques une obligation de résultat quant au fonctionnement des terminaux et l’ajout d’une clause prévoyant une indemnisation systématique, proportionnelle au dommage subi (par exemple 10% du montant des transactions effectuées lors de l’heure précédant l’incident, multipliés par le nombre d’heures de défaillance), plafonnée à 5.000 euros”, a encore indiqué l’UCM.

L’UCM réclame encore la tenue d’une réunion de crise avec les gestionnaires de terminaux et l’ensemble des acteurs concernés (Comeos, Aplsia, Unizo, UCM) pour mettre en place un mécanisme de dédommagement.

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