Un plan de redressement est déposé par le groupe Dragone

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Un plan de redressement dans le cadre de la procédure de réorganisation judiciaire (PRJ) de la société louviéroise Productions du Dragon (PDD) a bien été déposé, ce lundi, au greffe du tribunal du commerce de Mons.

La société du groupe Dragone était tenue de remettre ce plan qui prévoit désormais une procédure de réorganisation judiciaire par accord collectif des créanciers. En d’autres termes, si ce plan obtenait les faveurs du tribunal, l’emploi au sein de la société louviéroise serait maintenu.

Selon l’Echo, ce changement de stratégie s’expliquerait “par une meilleure visibilité sur les comptes, une série de nouveaux contrats décrochés par le groupe Dragone et par une stabilisation des relations avec le groupe Wanda, en Chine.”

L’avis des créanciers de PDD est attendu le 16 mars devant le tribunal du commerce de Mons. Avec cette nouvelle proposition du groupe Dragone, l’emploi (soit une trentaine de personnes) au sein de la société louviéroise ne serait plus menacé.

Lors de l’audience du 24 octobre 2016, une pirouette judiciaire (prévue par la loi) avait été tentée par les conseils du chorégraphe louviérois qui avaient introduit une demande de changement d’objectif de la procédure, en l’occurrence un transfert d’entreprise sous contrôle judiciaire.

Dans ce cas de figure, il s’agissait de la vente de PDD. La raison invoquée était l’incapacité du groupe à démontrer la viabilité de la société sur le long terme. Le tribunal montois, qui a suspendu cette demande du groupe Dragone, a néanmoins désigné un mandataire de justice chargé d’établir les comptes annuels (2015 et 2016) de la totalité du groupe et de les publier.

Un jugement doit quant à lui intervenir pour le 25 mars au plus tard.

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