Des centaines d’emplois supprimés chez BNP Paribas Fortis : les syndicats disent “non”

Les bureaux de BNP Paribas Fortis à Bruxelles. © REUTERS/Yves Herman

BNP Paribas Fortis, pour garder la tête dans la “course à la numérisation”, exige que près de 2.500 personnes changent de fonction entre 2016 et 2018. Au final, cependant, cela signifiera un départ de l’entreprise pour 600 d’entre elles, Les syndicats s’opposent à ce “plan d’économies”, loin d’être “un plan d’investissement comme le prétend la direction”.

BNP Paribas Fortis a annoncé la suppression de 1.050 postes lors de la présentation de son plan stratégique Vision 2020 au conseil d’entreprise la semaine passée, rapporte L’Echo ce jeudi. Les services centraux et le réseau d’agences sont concernés par ce que l’entreprise appelle un “plan d’investissement”.

La première banque du pays veut garder la tête dans la “course à la numérisation” alors que le secteur bancaire est en pleine mutation. Quelque 2.430 emplois sont appelés à disparaître entre 2016 et 2018, mais avec les engagements prévus sur cette période, le solde s’élève à 1.050 emplois en moins, soit 7% du total des effectifs.

Bert Van Rompaey, directeur du personnel de BNP Paribas Fortis, évoque un “plan d’investissement” et entend ne pas procéder à des licenciements secs. Les syndicats expriment quant à eux leur inquiétude et sont déterminés à se battre pour les salariés.

“Ce n’est pas un plan d’investissement comme le prétend la direction, mais un plan d’économies !”BNP Paribas Fortis a annoncé la suppression de 1.050 postes lors de la présentation de son plan stratégique Vision 2020 au conseil d’entreprise la semaine passée, rapporte L’Echo ce jeudi. Les services centraux et le réseau d’agences sont concernés par ce que l’entreprise appelle un “plan d’investissement”.

La première banque du pays veut garder la tête dans la “course à la numérisation” alors que le secteur bancaire est en pleine mutation. Quelque 2.430 emplois sont appelés à disparaître entre 2016 et 2018, mais avec les engagements prévus sur cette période, le solde s’élève à 1.050 emplois en moins, soit 7% du total des effectifs.

Bert Van Rompaey, directeur du personnel de BNP Paribas Fortis, évoque un “plan d’investissement” et entend ne pas procéder à des licenciements secs. Les syndicats expriment quant à eux leur inquiétude et sont déterminés à se battre pour les salariés.

“Ce n’est pas un plan d’investissement comme le prétend la direction, mais un plan d’économies !”

La CNE, le Setca et la CGSLB ont pris connaissance avec beaucoup d’inquiétude du nouveau plan stratégique de BNP Paribas Fortis, indiquent-ils dans la foulée. Les syndicats s’opposent principalement à la suppression d’emplois au sein de la banque. “Nous sommes assez choqués”, avoue Giacomo Modofarri, porte-parole de la délégation CNE. “Au bout du compte, 590 personnes vont se retrouver sur le carreau. La direction parle de plans sociaux, mais qu’entend-elle par-là ?”

Pour l’ensemble de la banque, près de 2.500 personnes devront changer de fonction, ont appris les syndicats lors du dernier conseil d’entreprise de BNP Paribas Fortis consacré au plan baptisé “One Step Beyond, 2020”.

“La direction promet de parvenir à réaliser un redéploiement interne pour la plupart d’entre elles”, précise la CGSLB dans un communiqué. “Elle nous annonce néanmoins que, pour 600 personnes, une autre fonction adéquate serait plus difficile à trouver. Des départs anticipés seront proposés. Pour ceux qui n’arriveraient pas à trouver une fonction, la direction reste très – trop – vague : elle parle de ‘solution sociale acceptable’. Oui, mais laquelle ?”

“Certains postes seront-ils externalisés, et à quelles conditions ? On craint aussi des licenciements secs”, poursuit le délégué syndical de la CNE. Qui rappelle que la garantie d’emploi prévue dans une convention collective prend fin en 2016. “Nous n’avons reçu aucune garantie qu’il n’y aurait pas de licenciements secs”, ajoute Jean-Michel Cappoen, secrétaire général du Setca. “Or, on a déjà quasiment épuisé les possibilités de départs anticipés. Ce n’est pas un plan d’investissement comme le prétend la direction, mais un plan d’économies !”

La CGSLB a donné un avis négatif au projet dès la fin du conseil d’entreprise. Après avoir réuni leurs instances, les deux autres syndicats ont décidé de faire de même.

La CNE, le Setca et la CGSLB ont pris connaissance avec beaucoup d’inquiétude du nouveau plan stratégique de BNP Paribas Fortis, indiquent-ils dans la foulée. Les syndicats s’opposent principalement à la suppression d’emplois au sein de la banque. “Nous sommes assez choqués”, avoue Giacomo Modofarri, porte-parole de la délégation CNE. “Au bout du compte, 590 personnes vont se retrouver sur le carreau. La direction parle de plans sociaux, mais qu’entend-elle par-là ?”

Pour l’ensemble de la banque, près de 2.500 personnes devront changer de fonction, ont appris les syndicats lors du dernier conseil d’entreprise de BNP Paribas Fortis consacré au plan baptisé “One Step Beyond, 2020”.

“La direction promet de parvenir à réaliser un redéploiement interne pour la plupart d’entre elles”, précise la CGSLB dans un communiqué. “Elle nous annonce néanmoins que, pour 600 personnes, une autre fonction adéquate serait plus difficile à trouver. Des départs anticipés seront proposés. Pour ceux qui n’arriveraient pas à trouver une fonction, la direction reste très – trop – vague : elle parle de ‘solution sociale acceptable’. Oui, mais laquelle ?”

“Certains postes seront-ils externalisés, et à quelles conditions ? On craint aussi des licenciements secs”, poursuit le délégué syndical de la CNE. Qui rappelle que la garantie d’emploi prévue dans une convention collective prend fin en 2016. “Nous n’avons reçu aucune garantie qu’il n’y aurait pas de licenciements secs”, ajoute Jean-Michel Cappoen, secrétaire général du Setca. “Or, on a déjà quasiment épuisé les possibilités de départs anticipés. Ce n’est pas un plan d’investissement comme le prétend la direction, mais un plan d’économies !”

La CGSLB a donné un avis négatif au projet dès la fin du conseil d’entreprise. Après avoir réuni leurs instances, les deux autres syndicats ont décidé de faire de même.

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