Un cadre d’Accor sanctionné pour une blague douteuse sur DSK

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Xavier Graff saura maintenant qu’on ne peut pas rire de tout. Ce cadre d’Accor, ayant envoyé dans un mail une plaisanterie sur l’affaire DSK, fait l’objet d’une procédure de sanction disciplinaire.

On ne peut pas rire de tout. Xavier Graff vient de l’apprendre à ses dépens. Ce cadre d’Accor fait l’objet d’une “procédure de sanction disciplinaire” après avoir envoyé un mail “embarrassant” à la suite de l’affaire DSK au Sofitel de New York, a indiqué une porte-parole du groupe hôtelier confirmant une information du Point.

Xavier Graff, directeur de la gestion des risques au groupe Accor, a été convoqué mercredi 27 juillet par la direction dans le cadre d’une “procédure de sanction disciplinaire, suite à la découverte de la non-observation du devoir de réserve qui s’impose dans le cadre de cette fonction”, a précisé à l’AFP une porte-parole du groupe. Le mail incriminé, daté du 24 juin, a été envoyé par M. Graff au colonel Thierry Bourret, patron de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et la santé publique (OCLAESP). Au cours d’une interview sur France Info le jour même, M. Bourret avait été interrogé notamment sur la lutte antidopage dans le cadre du Tour de France.

“Nous avons réussi à faire tomber DSK”… Saluant la “brillante intervention” de M. Bourret, Xavier Graff écrit: “au Sofitel NY, nous avons réussi à faire tomber DSK. Nous espérons que l’OCLAESP arrivera à faire tomber quelques cyclistes tricheurs cet été”, selon Le Point qui publié un fac-similé du mail. C’est M. Graff qui était de permanence le 14 mai, jour de l’interpellation de Dominique Strauss-Kahn à New York, alors que des interrogations subsistent sur l’heure tardive à laquelle l’Elysée aurait été prévenu. D’ailleurs, M. Graff interrogé par l’hebdomadaire reconnaît qu’il y a eu “un loupé incompréhensible, j’aurais dû être prévenu beaucoup plus tôt. C’est par mail que j’ai appris la nouvelle du directeur du Sofitel NY”.

Selon Graff, l’envoi de ce mail est “une plaisanterie” dont les conséquences, qui pourraient être lourdes pour son avenir professionnel au sein d’Accor, ne devraient être connues qu’après la convocation du 27 juillet.

Trends.be, avec LExpansion.com

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