Un autre haut dirigeant de BNP Paribas a quitté le groupe

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Un autre haut dirigeant de BNP Paribas, dont les autorités américaines ont demandé la tête dans le cadre des négociations avec la banque française accusée de violation d’embargos, a quitté le groupe, a-t-on appris vendredi de différentes sources.

Dominique Remy, 60 ans, qui dirigeait le département de banque de financement et d’investissement de la filiale belge de l’établissement, BNP Paribas Fortis, fait partie de la douzaine de têtes réclamées par le régulateur bancaire de l’Etat de New York, Benjamin Lawsky, a indiqué à l’AFP une de ces sources.

M. Remy, diplômé de HEC et de Sciences-Po, a quitté la banque mi-mai, a confirmé une autre personne qui a souhaité conserver l’anonymat. Contactée par l’AFP, Cesaltine Gregorio, une porte-parole de la banque française à New York a refusé de commenter.

Il s’agit du deuxième haut dirigeant de BNP Paribas à faire les frais des pressions américaines sur la banque, accusée d’avoir enfreint un embargo américain en réalisant des opérations en dollars avec des pays comme l’Iran ou le Soudan, entre 2002 et 2009.

Les autorités américaines auraient aussi obtenu la tête d’un autre de ses responsables, Vivien Lévy-Garboua, selon une source proche du dossier.

Jeudi, BNP a annoncé le départ d’un autre haut dirigeant, Georges Chodron de Courcel, directeur général délégué et président du conseil d’administration de la filiale suisse.

Selon la presse américaine, la banque française est sous la menace d’une amende de 10 milliards de dollars (7,34 milliards d’euros) et d’une suspension temporaire de ses activités aux Etats-Unis.

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