Le protocole d’accord sur le plan social, négocié depuis plusieurs semaines par les syndicats avec la direction d’UCB, a été approuvé hier soir par 71 % du personnel réuni en assemblée générale. Si les conditions sont meilleures que prévu, les représentants des travailleurs n’en gardent pas moins l’impression d’un gâchis, avec deux licenciements collectifs en si peu de temps…
Le personnel d’UCB, réuni en assemblée générale, a approuvé mardi soir, à 71 %, le protocole d’accord sur le plan social négocié depuis plusieurs semaines entre la direction et les syndicats. Finalement, ce sont 135 postes qui seront supprimés sur le site de Braine-l’Alleud. Les employés et cadres concernés pourront s’insérer dans une cellule de reclassement.
La base de négociation pour ce plan social, le deuxième depuis 2008 chez UCB à Braine-l’Alleud, était constituée des conditions de départ obtenues lors de la première vague de licenciement collectif, qui concernait 300 travailleurs. En plusieurs semaines de négociation, les syndicats ont obtenu des améliorations et principalement l’ajout, dans l’enveloppe financière du plan social, d’un montant équivalent à 6 % de la masse salariale du nombre de travailleurs – 135, cette fois – concernés par la restructuration, soit 400.000 euros.
L’affectation de cette somme est définie dans l’accord : elle servira (dans certaines conditions) pour les départs en prépension, permettra de constituer un fonds pour les travailleurs qui ne parviendront pas à retrouver facilement un emploi, et augmenteront les revenus des personnes qui s’inscriront dans la dynamique de la cellule de reclassement.
Malgré l’accord, les syndicats n’en gardent pas moins l’impression d’un gâchis, avec deux licenciements collectifs en si peu de temps. Il existe tout de même de l’espoir pour les travailleurs qui perdront leur emploi : le groupe pharmaceutique GSK a organisé une information sur le site d’UCB, voici quelques jours, et se montre intéressée par certains profils.
Trends.be, avec Belga
