UCB : – 80 % de bénéfice net, + 3 % de chiffre d’affaires

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Le bénéfice net d’UCB ressort en net recul pour 2010, à 103 millions d’euros (- 80 %), en raison notamment de charges de dépréciation et à la cession d’unités de production.

UCB, entré dans la dernière phase de son plan de transformation visant à faire du groupe belge “un leader biopharmaceutique mondial”, a vu son chiffre d’affaires progresser de 3 % en 2010, à 3,218 milliards d’euros, a-t-il annoncé mercredi.

“Les nouveaux médicaments Cimzia, Vimpat et Neupro connaissent une forte croissance – réalisant des ventes nettes de plus de 400 millions d’euros en 2010 – et tous les nouveaux produits en développement ont atteint leurs objectifs cliniques dans les temps”, se félicite le labo dans un communiqué. Les ventes de l’antiépileptique Keppra ont par ailleurs atteint 942 millions d’euros, 3 % de plus qu’en 2009.

Son bénéfice net ressort néanmoins en net recul, à 103 millions d’euros (- 80 %), en raison notamment de charges de dépréciation et à la cession d’unités de production. Le résultat net ajusté, lui, est en hausse de 6 %, à 239 millions d’euros. L’Ebitda récurrent est en hausse de 5 % à 731 millions d’euros, reflétant “la progression du chiffre d’affaires et du bénéfice brut, compensée par les frais de lancement des produits-clés et l’initiation de nouveaux programmes cliniques”.

Le conseil d’administration d’UCB proposera, pour l’exercice 2010, le versement d’un dividende brut de 0,98 euro par action (+ 2 % par rapport à 2009).

Pour 2011, UCB s’attend à ce que la forte croissance continue des ventes de Cimzia, Vimpat et Neupro compense en grande partie mais pas entièrement l’impact négatif des expirations de brevets restantes. UCB table sur un chiffre d’affaires situé entre 3 milliards et 3,1 milliards en 2011, érodé notamment par la concurrence des génériques sur Keppra en Europe. L’Ebitda récurrent devrait quant à lui se situer entre 650 et 680 millions d’euros.

Quant à l’année 2012, elle “devrait marquer le début d’une période de forte croissance de ses nouveaux médicaments, sans expiration de brevet majeur et donc une base solide pour une croissance continue d’UCB pendant plus d’une décennie”, conclut le groupe.

Trends.be, avec Belga

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