Travailler en Flandre, oui… mais pas plus longtemps

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41 % des Wallons sont prêts à travailler en Flandre, mais pas à plus de 100 km de leur domicile (63,6 %) et pas plus longtemps que l’âge actuel de la retraite (64,8 %). En outre, ils sont près de 40 % à envisager de devenir indépendants.

Huit Wallons sur dix sont prêts à réorienter leur carrière. Quatre sur dix sont disposés à devenir indépendants, ressort-il d’une étude sur l’emploi menée par les Editions de l’Avenir et la RTBF, en collaboration avec le Forem, publiée mercredi dans L’Avenir.

Le fait qu’une majorité de Wallons accepteraient de réorienter radicalement sa carrière en cas de perte de travail “signifie que le Wallon a le goût d’entreprendre, de changer de route avec une volonté d’apprendre, de suivre des formations, etc.”, analyse Stéphanie Wyard (Forem).

L’enquête révèle aussi que près d’un Wallon sur deux (42 %) s’est déjà inscrit dans une agence d’intérim, ce qui montre qu’une carrière n’est plus continue, avance le quotidien.

L’étude montre par ailleurs que près de 40 % des 5.350 Wallons qui ont répondu à un questionnaire sur l’Internet entre le 7 et le 11 octobre, accepteraient d’adopter le statut d’indépendant. Pour Christophe Wambersie, secrétaire général de l’Union des classes moyennes, ce chiffre démontre le caractère d’entreprise de plus en plus affirmé du travailleur wallon.

Il ressort également de l’enquête que 41 % des Wallons interrogés se disent prêts à aller travailler en Flandre, que 63,6 % des sondés refusent de parcourir plus de 100 km par jour pour leur emploi, que 72 % des Wallons disent aimer leur travail et que 64,8 % ne sont pas disposés à reporter l’âge de la retraite.

Trends.be, avec Belga

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