Travail pénible: “La moitié des fonctionnaires entrent en ligne de compte”

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La moitié du personnel du secteur public entre en ligne de compte dans la définition de “pénibilité du travail”, selon les syndicats.

Actuellement, les syndicats et les employeurs négocient afin de déterminer quel travail doit être qualifié de pénible ou pas. Cette classification est importante car les conditions d’accès à la pension anticipée seront durcies. Mais des exceptions sont prévues pour les emplois dits pénibles. Les négociations concernent autant le secteur privé que public.

Dans une proposition émise par les trois organisations syndicales, quatre critères sont proposés pour définir les fonctions pénibles: conditions de travail contraignantes (travail physique lourd ou répétitif), organisation du travail difficile (par exemple le travail de nuit ou en équipe), la charge de travail lourde émotionnelle ou mentale (risque de burn-out élevé, par exemple) et risque de sécurité accru (port d’arme, par exemple).

Afin de savoir si un travailleur est admissible à la catégorie “travail pénible”, il faudra se baser sur une combinaison des quatre critères, explique Patrick de la Bruyère, collaborateur au syndicat socialiste ACOD (pendant flamand de la CGSP).

Les syndicats ont par ailleurs élaboré une liste de professions du secteur public qui peuvent être reconnues en fonction des critères: pompiers, ambulanciers, fonctionnaires des douanes, contrôleurs aériens, éboueurs, militaires, gardiens de prison, personnel d’entretien et nettoyage, policiers, personnel de services techniques, corps de sécurité de la justice, facteurs, personnel roulant des transports publics, personnel soignant ou encore accueillants d’enfants.

Selon M. de la Bruyère, la moitié des fonctionnaires du royaume entrent en ligne de compte.

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