Travail au noir : une charte transfrontalière pour mieux lutter

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12 pays européens, Belgique en tête, désirent davantage de collaboration à l’échelle européenne dans la lutte contre le travail au noir. Ils viennent de signer une charte en ce sens.

La Belgique joue un rôle phare dans la lutte transfrontalière contre le travail au noir, avec la France, l’Italie et l’Espagne. Une charte a été signée vendredi à Bruges en vue de progresser tant sur le plan technique qu’au niveau législatif dans la lutte contre le travail au noir.

“L’important, aujourd’hui, est que douze pays européens ont affirmé de façon explicite qu’ils voulaient plus de collaboration à l’échelle européenne”, a indiqué Tom Auwers, directeur général du SPF Sécurité sociale.

Le document plaide notamment pour le développement d’une application Web pour les services d’inspection sociale. Les inspecteurs pourraient ainsi se rendre sur un chantier et être en mesure de contrôler tous les documents du personnel détaché, bien souvent des papiers en vigueur à l’étranger. S’il a besoin de plus d’information, l’inspecteur peut alors voir avec qui il doit prendre contact à l’étranger.

Les pays signataires aimeraient également parvenir à une uniformisation minimale des standards de l’inspection.

Outre les pays initiateurs de la charte, la Bulgarie, la Pologne, les Pays-Bas, le Luxembourg, l’Autriche et la Norvège ont signé le document.

Trends.be, avec Belga

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