Tensions internes à la SNCB

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Marc Descheemaecker, l’administrateur délégué de la SNCB, déclare, dans une interview vendredi dans De Tijd, que le groupe ferroviaire belge est confronté à des “tensions”. “Nous supportons le poids du marché libre alors qu’Infrabel et la holding bénéficient de revenus fixes”, affirme-t-il. Le patron de l’opérateur plaide pour régler ces tensions en collaboration avec la ministre de tutelle Inge Vervotte.

Marc Descheemaecker, l’administrateur délégué de la SNCB, déclare, dans une interview vendredi dans De Tijd, que le groupe ferroviaire belge est confronté à des “tensions”. “Nous supportons le poids du marché libre alors qu’Infrabel et la holding bénéficient de revenus fixes”, affirme-t-il. Le patron de l’opérateur plaide pour régler ces tensions en collaboration avec la ministre de tutelle Inge Vervotte.

L’année 2009 a creusé un trou budgétaire à la SNCB. L’opérateur SNCB a enregistré une perte de 473,5 millions d’euros, rapportent vendredi Le Soir et La Libre Belgique.

Marc Descheemaecker explique ce déficit par la crise économique mais aussi par des déséquilibres structurels entre la SNCB, Infrabel et la SNCB Holding et par une sous-capitalisation historique. Les transferts vers la Holding ont coûté 224 millions d’euros à l’opérateur, selon Le Soir et La Libre.

“Il est clair que les tensions au sein du modèle structurel du groupe ont augmenté et nous devons faire quelque chose en interne. La holding et le gestionnaire du réseau disposent de revenus stables alors que la SNCB, en raison de la crise, est confrontée à des revenus en baisse”, déclare Marc Descheemaecker au Tijd. “Nous supportons tout le poids du marché et nous leur payons un tiers de nos revenus globaux sous la forme de frais de location, de prestations de personnel et de redevances pour les infrastructures. Ils reçoivent ces montants en plus de la dotation de fonctionnement des autorités”.


Trends.be, avec Belga

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