SsangYong : Renault et Nissan jettent l’éponge
Renault et Nissan renoncent à leur projet de rachat de SsangYong. En cause, selon certaines sources : le prix demandé, trop élevé. D’autres candidats potentiels ont également abandonné le dossier, à cause des dettes trop importantes du constructeur sud-coréen en difficulté.
Nissan et Renault Samsung Motors (filiale sud-coréenne à 80 % de Renault) n’ont pas soumis d’offre pour le rachat de SsangYong Motor, en difficulté. Le prix demandé était trop élevé, a indiqué mardi une source proche du dossier. La date limite de soumission des offres à la reprise de plus de 50 % du constructeur automobile sud-coréen était fixée au mardi 10 août à 8 h (heure belge).
La société de capital-investissement sud-coréenne Seoul Invest, autre candidate, s’est également retirée de la course en raison des dettes trop importantes de SsangYong, selon l’agence Dow Jones Newswires.
Six entreprises avaient été sélectionnées en juin par SsangYong, parmi lesquelles Seoul Invest, Daewoo Bus, les indiennes Mahindra & Mahindra et P.K. Ruia et les groupes Nissan et Renault Samsung Motors, qui avaient conclu un partenariat pour ce rachat.
Le plus petit constructeur automobile sud-coréen avait été, en début d’année, placé sous administration judiciaire. Il avait bénéficié d’une suspension de ses créances en échange de licenciements massifs et de réductions de coûts. Fondé en 1954, SsangYong Motor est spécialisé dans la production de véhicules 4×4. Il compte également dans sa gamme une berline de luxe et un pick-up.
Trends.be, avec Belga
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