SPE : les intercommunales reculent devant la porte de sortie

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Les intercommunales actionnaires de SPE pouvaient vendre leurs participations suite à la prise de contrôle par le français EDF. Toutes resteront dans le capital du 2e producteur et fournisseur d’énergie belge. Pour le moment, du moins.

Alors que les actionnaires minoritaires ont le droit de vendre leur participation dans SPE suite à la prise de contrôle par le français EDF, la plupart ont finalement décidé de rester, peut-on lire mercredi dans L’Echo et De Tijd. Les intercommunales gardent ainsi 36 % du 2e producteur et fournisseur d’énergie belge.

Un accord est intervenu en ce sens avec EDF, qui prévoit des conditions de sortie ultérieure et donne aux intercommunales pures un certain nombre de garanties sur le poids qu’elles conserveront dans SPE, notamment en cas de dilution.

Depuis, les conseils d’administration des actionnaires se sont réunis et ont arrêté leur position. Les intercommunales pures flamandes, représentées par Publilum (10,7 % de SPE) et VEH (2,1 %), ne céderont en définitive que la moitié de leur participation, alors qu’elles avaient envisagé un retrait total.

Socofe et Publilec, qui représentent surtout des communes du sud du pays, maintiendront leurs participations inchangées (4,9 % et 24,8 % respectivement). Cela devrait être le cas aussi d’Ethias et d’ALG, actionnaires à 0,2 % et 0,1 %.

Seul Dexia se retirera totalement en vendant ses 6,13 %, qui devraient valoir quelque 140 millions d’euros.

L’option de vente dont disposaient les actionnaires minoritaires à la suite de la prise de participation de 51 % d’EDF, qui devait venir à échéance le 25 février, a été prolongée jusqu’au 31 mars.

Trends.be, avec Belga

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