SNCB : la CSC-Transcom dit revivre “le cauchemar de 2002”

La “saga des nominations” à la SNCB donne à la CSC-Transcom une impression de déjà-vu. “Nous avons déjà vécu le même cauchemar en 2002”, a déclaré le responsable du syndicat chrétien Luc Piens. Quant à la CGSP, elle regrette avant tout qu’il ne reste que peu de choses de la transparence promise en ce qui concerne les nominations à la tête de la compagnie de chemins de fer.

La SNCB n’a de son côté pas réagi à la nomination de Jo Cornu au poste d’administrateur délégué, après que Frank Van Massenhove a jeté l’éponge “pour raisons personnelles”. Pour Luc Piens, on assiste à “un feuilleton comparable” à celui de 2002. Après le départ d’Etienne Schouppe cette année-là, Christian Heinzmann avait été nommé à la tête de la SNCB mais “avait démissionné après quelques jours”. “Finalement, c’est Karel Vinck qui était devenu le nouveau CEO de la SNCB”, rappelle M. Piens.

Le syndicaliste s’étonne par ailleurs que le poste n’ait pas été rouvert. “Dans quelle mesure est-on encore dans le cadre du profil défini à l’origine, à savoir une personne qui a l’expérience de la concertation sociale et qui peut entretenir de bons contacts avec le personnel? “, se demande M. Piens, sans personnellement viser M. Cornu. “On avait promis de la transparence dans la procédure de sélection, mais finalement, il s’agit d’un acte politique”, estime pour sa part la CGSP.

Frank Van Massenhove a annoncé, vendredi, qu’il renonçait au poste de CEO de la SNCB pour raisons personnelles. Il restera aux commandes du SPF Sécurité sociale. Jo Cornu, administrateur chez Belgacom et ex-patron d’Agfa-Gevaert, a été désigné pour le remplacer. Une concertation est prévue avec les syndicats lundi au cabinet du ministre des Entreprises publiques Jean-Pascal Labille.

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