Le gouvernement fédéral avait annoncé la mise à disposition, dès 2013, de 10.000 stages en entreprise, mais à l’heure actuelle seuls 900 jeunes en bénéficient. La profusion de plans et la difficulté d’articuler les mesures fédérales et régionales expliqueraient le peu de succès de la mesure, rapporte lundi le journal Le Soir.
Le gouvernement avait annoncé en juillet 2012 la mise en place des “stages de transition”, censés permettre aux jeunes les moins qualifiés de bénéficier d’une première et salutaire expérience professionnelle. Un an et demi plus tard, le succès est si mitigé que certains parlent de flop jusque dans les cabinets ministériels.
Au total, on compte environ 900 stages actuellement en cours. C’est en Flandre, région où le chômage est pourtant le plus bas, que les stages sont le plus utilisés. “En 2013, 589 jeunes ont démarré un stage de transition”, indique Tinne Stukkens, du service de communication du ministre flamand de l’Emploi, Philippe Muyters (N-VA).
A Bruxelles, le succès est plus mitigé. “Fin janvier 2014, un peu plus de 200 stages étaient contractualisés, et près d’une centaine en voie de conclusion”, indique-t-on au cabinet de la ministre de l’Emploi, Céline Fremault (cdH). C’est en Wallonie que la situation est la plus défavorable, avec 84 stages, selon les chiffres du Forem, l’office wallon de l’emploi.
