Semi-conducteurs: Samsung nouveau numéro un devant Intel

Image prétexte. © Getty Images

Le géant sud-coréen Samsung est devenu le nouveau numéro un mondial du marché des semi-conducteurs en 2017, dépassant, par son chiffre d’affaires sur le secteur, son concurrent américain Intel, selon une étude réalisée par le cabinet Gartner publiée jeudi.

Selon les chiffres publiés par le cabinet américain, le groupe sud-coréen a réalisé un chiffre d’affaires de 61,2 milliards de dollars sur le marché des semi-conducteurs en 2017 (un chiffre en hausse de 52,6%), contre 57,7 milliards de dollars pour Intel (+6,7%), jusqu’ici numéro un mondial.

Le sud-coréen contrôle désormais 14,6% de parts de marché, contre 13,8% pour Intel.

Dans le sillage de Samsung, un autre groupe coréen, SK Hynix, monte sur le podium, en lieu et place de l’américain Qualcomm, avec des ventes qui s’établissent à 26,3 milliards de dollars, en croissance de 79% sur un an.

Qualcomm se fait aussi dépasser par son compatriote Micron Technology qui profite d’une croissance de 78,1% pour atteindre un chiffre d’affaires annuel de 23 milliards de dollars.

Seule l’entreprise néerlandaise NXP, parmi les 10 principaux constructeurs, a vu ses ventes se contracter durant l’année, de 7% à 8,6 milliards de dollars.

Au total, le marché mondial du semi-conducteur a progressé de 22,2% en un an pour s’établir à 419,7 milliards de dollars.

Selon Gartner, le marché a principalement profité d’une hausse des prix du fait de chaînes d’approvisionnement sous tension, qui ont provoqué, au final, une hausse globale des prix des ordinateurs et smartphones auprès du grand public.

Le classement pourrait cependant être de nouveau bouleversé en 2018, prévient Gartner, avec une baisse des prix attendue sur les composants de mémoire flash NAND et des mémoires RAM, que l’on retrouve dans tous les équipements électroniques. Ce recul des prix devrait provoquer une perte d’une bonne partie de la croissance de cette année pour Samsung.

Le groupe sud-coréen pourrait même passer troisième en cas de succès dans le rachat de Qualcomm par son concurrent américain Broadcom, dont la tentative d’offre amicale a été rejetée mi-novembre. Broadcom a annoncé depuis vouloir tenter de prendre le contrôle du conseil d’administration de sa cible afin de parvenir à ses fins.

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