Sanoma a perdu plus de 330 millions d’euros en 2013

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Le groupe finlandais de médias Sanoma a enregistré en 2013 une perte de 332,3 millions d’euros, pour un bénéfice de 149 millions en 2012.

Le résultat a souffert de la baisse des ventes de magazines et des rentrées publicitaires. Cette évolution s’est également fait ressentir en Belgique, précise le groupe. Sanoma avait annoncé en octobre dernier un large plan de restructuration en Europe. Le groupe s’est ainsi séparé de plusieurs activités, notamment en Europe centrale. Toutes les options sont envisagées en Belgique, avait-on précisé, mais aucun détail supplémentaire à ce sujet n’a été communiqué vendredi.

Le plan d’économie, de 100 millions d’euros sur trois ans, suit son cours comme prévu, selon Sanoma. Fin 2013, 21 millions d’euros avaient été économisés, dont 8 millions au quatrième trimestre. “Nous allons poursuivre la mise en oeuvre de notre stratégie de transformation en 2014 et accélérer le développement de produits et services destinés aux consommateurs, annonceurs et enseignants.”

Les économies sont nécessaires en raison de la baisse continue du chiffre d’affaires, explique-t-on. Les rentrées du groupe ont baissé en 2013 de 6,6% à 2,21 milliards d’euros, à la suite de nouvelles détériorations sur le marché publicitaire (-10%) et des ventes (-9%).

En Belgique, les magazines (Moustique, Flair, Femmes d’Aujourd’hui, …) et activités télévisuelles (Vier et Vijf) ont rapporté 220 millions d’euros, soit une baisse de 3,7% par rapport à 2012. La Belgique enregistre cependant la deuxième plus faible baisse du groupe après la Finlande (-2,8%).

A contrario, les abonnements en Belgique ont connu un rétablissement remarquable, avec des hausses de 8% sur base annuelle et de 14% au dernier trimestre. Les ventes ont enregistré une baisse de 4%, ce qui entraîne une diminution de 1% de la diffusion totale. Les recettes publicitaires ont également reculé, de 11% sur l’année 2013. La presse a été à ce titre la plus touchée (-20%).

Sanoma prévoit une nouvelle baisse de ses rentrées en 2014. La croissance organique ne devrait pas être au rendez-vous avant 2016, lorsque le programme de restructuration sera achevé.

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