Le bénéfice s’inscrit en hausse de 36% sur un an, et le chiffre d’affaires de 32%. Des résultats qui se situent au-dessus des attentes du marché.
Google a publié la semaine dernière un bénéfice net en hausse de 36% à 2,51 milliards de dollars pour le deuxième trimestre, bien supérieur aux attentes, assorti d’un chiffre d’affaires également au-dessus des attentes. Rapporté au nombre d’actions et hors éléments exceptionnels, le bénéfice revient à 8,74 dollars, alors que les analystes n’en attendaient que 7,86. Hors commissions reversées aux sites partenaires, le chiffre d’affaires revient à 6,92 milliards de dollars, contre 6,54 milliards escomptés.
Le marché, qui avait sévèrement sanctionné une progression des résultats jugée décevante il y a trois mois, saluait cette fois avec enthousiasme la performance réalisée: l’action a bondi de 12,28% à 593,89 dollars dans les échanges électroniques après la clôture de la Bourse. Elle a depuis grimpé à plus de 597 dollars.
“Nous avons eu un trimestre formidable, avec un chiffre d’affaires en hausse de 32% sur un an pour un record de plus de 9 milliards de dollars” (coûts d’acquisition compris), s’est félicité le directeur général Larry Page. M. Page s’est en outre dit “super excité par l’accueil fantastique obtenu par Google+”.
Lancé le 28 juin, deux jours avant la fermeture des comptes, Google+ est un nouveau réseau social en phase d’expérimentation, censé prendre en compte des critiques exprimées contre le roi des réseaux communautaires Facebook, qui fait de plus en plus d’ombre à Google. Plusieurs analystes ont assuré que Google+ rencontrait un immense succès, estimant que Google avait peut-être là un moyen d’enrayer la progression de Facebook à ses dépens.
Le groupe, qui a continué d’embaucher au même rythme qu’au premier trimestre, compte 2452 employés de plus qu’il y a trois mois, pour un effectif total de 28 768 personnes.
Ses dépenses d’exploitation ont progressé, pour représenter désormais 33% du chiffre d’affaires.
Enfin le groupe de Mountain View prévoit de “continuer à faire d’importantes dépenses d’investissement”.
Trends.be avec Belga
