Rentrée: huit conseils pour reprendre le travail sans stress

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La plupart des salariés auront bientôt achevé leurs congés d’été. Déjà l’heure de déprimer? Quelques idées à suivre pour bien aborder la rentrée.

Nombreux sont les salariés qui retrouvent ces jours-ci le chemin du travail. Après plusieurs semaines de vacances, l’idée de renouer avec les contraintes du quotidien en déprime plus d’un. Voici huit idées pour repartir du bon pied.

Y aller en douceur

Le premier commandement d’un retour au travail réussi? Ne pas brusquer les choses. “Il faut se donner des objectifs réalistes et modestes pour réamorcer la pompe”, conseille Patrick Amar, psychologue et directeur général d’Axis Mundi, un cabinet de conseil en management. Prévoir un temps pour hiérarchiser les priorités et ne pas se laisser submerger par les tâches dès les premiers jours.

Travailler en équipe

La première journée sert notamment à “prendre la température de son environnement de travail”, explique Patrick Amar. Cela se fait en discutant avec ses collaborateurs -surtout ceux présents ces dernières semaines- pour “rattraper la partie du film que l’on aurait ratée”. “Ces moments de travail en équipe servent aussi à se remobiliser, car l’on sait que l’on peut compter sur des collègues sur certains projets”, poursuit le coach.

Prolonger ses bonnes habitudes de vacances

Sport, sorties culturelles ou sociales, régimes… Les vacances facilitent parfois des pratiques positives pour son moral, sa santé, ses relations, etc. Plutôt que de les abandonner une fois fini l’été, pourquoi ne pas s’astreindre à les prolonger? “L’objectif est de tenir jusqu’à ce qu’elles deviennent une habitude qui ne soit plus perçue comme une contrainte et ne consomme plus d’énergie”, explique Patrick Amar. 21 jours suffiraient à ancrer un comportement chez un individu. “Mieux vaut ne retenir qu’une bonne habitude mais s’y tenir”, indique Patrick Amar.

Garder du temps pour soi

Reprendre le travail ne signifie pas oublier les périodes de répit. “La rentrée est une bonne période pour prendre du temps pour soi, en convenant rapidement d’un ou de deux moments de plaisir à s’accorder”, juge Patrick Amar. Cinéma, dîner entre amis, déjeuners, massages, sorties… Tout est bon pour que l’automne n’inaugure pas une longue période de déprime.

Prendre des bonnes résolutions

Ah, les bonnes résolutions… A la rentrée comme au 1er janvier, elles sont souvent snobées. Pourtant, “l’être humain a parfois besoin de ces dates superficielles qui marquent le passage du temps pour faire le tri entre ce qui est bon à prendre et à laisser”, estime Patrick Amar. Parce que les contraintes y sont plus légères, les vacances sont l’occasion de prendre du recul. A la rentrée, le salarié est mieux à même de savoir ce qui importe vraiment pour lui, ce qu’il fait de mieux et ce qu’il peut laisser de côté.

Ne pas se trouver plus fatigué qu’on ne l’est

Emportés par le tourbillon de la rentrée, les salariés ont souvent l’impression de perdre en quelques jours le bénéfice de leurs congés. “C’est une croyance contre-productive, insiste Patrick Amar. La fatigue ressentie au début est le signe d’une réadaptation, d’une remise en tension, mais le corps se souvient du repos emmagasiné pendant l’été et la plupart des salariés se sentent effectivement bien.” En prendre conscience permet de ne pas se laisser démoraliser.

Eviter de procrastiner

Piège bien connu des salariés du XXIe siècle, la procrastination -ou l’art de reporter à demain- peut frapper dès la rentrée. Pourtant, “on dit que le commencement est la moitié de tout. Il crée une dynamique qui nous aide à achever la tâche rapidement et de façon satisfaisante”, rappelle Patrick Amar. Mieux vaut donc commencer les choses rapidement. Prendre un rendez-vous ou reconnecter avec son réseau constituent des premières étapes. Au contraire, repousser sans cesse le moment de s’y mettre augmente le risque de ressentir frustration, colère et perte d’estime de soi.

Dédramatiser

Aux dernières nouvelles, la rentrée est un phénomène récurrent qui n’a jamais tué personne. “La vague à l’âme est normal. Mais il passe et la réadaptation se fait toujours”, résume Patrick Amar. Une bonne raison de prendre son mal en patience en rêvant à ses prochaines vacances.

* Auteur de J’arrête de stresser: 21 jours pour changer, éditions Eyrolles (2013)

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