Randstad: 112 emplois à la trappe

© Gerard Stolk (via Flickr)

Sur les 112 collaborateurs qui quitteront dans les prochains jours le groupe Randstad dans le cadre de la restructuration annoncée en juin dernier, 89 subiront un licenciement sec, 20 ont opté pour un départ volontaire et trois passeront sous le régime du chômage avec complémentaire d’entreprise, a précisé jeudi Robert Veekman de la CNE.

Syndicats et directions des trois entités du groupe Randstad ont signé, le 6 décembre dernier, une convention collective de travail (CCT) portant sur le plan social lié à cette restructuration. A cette occasion, il avait été annoncé que 112 emplois passeraient finalement à la trappe, contre 165 annoncés au départ par la direction du groupe spécialisé dans les services de ressources humaines.

“Pour un syndicat, un licenciement est toujours un licenciement de trop. Mais par rapport aux chiffres qui étaient annoncés en début de négociation par la direction, on peut quand même se dire que nous avons réussi à sauver pas mal d’emplois”, réagit M. Veekman. Le 19 juin dernier, invoquant l’instabilité de la conjoncture économique, le groupe avait annoncé une réorganisation qui devait coûter 165 emplois sur les 1.957 que compte la société en Belgique.

Concrètement, le groupe souhaite regrouper B-Bridge et les centres de services de Randstad et de Tempo-Team en un seul centre de services. Selon le front commun syndical, l’accord conclu il y a deux semaines prévoit notamment une amélioration des préavis, une prime complémentaire et une prime pour licenciement collectif. Une prime d’ancienneté, des mesures d’outplacement et des départs volontaires sont également prévus.

D’après le groupe Randstad, les coûts de restructuration s’élèveront à 24 millions d’euros. Parallèlement, la réorganisation doit permettre une économie annuelle de quelque 16 millions d’euros.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content