Rachat des parts d’Electrabel: Ores satisfait des conclusions, négatives, de l’enquête

© Sierakowski©Isopix

Ores n’a pas caché sa satisfaction jeudi quant aux conclusions d’une enquête diligentée par le gouvernement wallon au sujet du rachat par les communes des parts d’Electrabel dans le gestionnaire de réseaux de distribution d’électricité et de gaz en Wallonie. Cette enquête a conclu que rien ne permet d’affirmer que la formule choisie pour fixer le prix de rachat des parts était inappropriée, selon le journal L’Echo.

“Ores a pris acte avec beaucoup de satisfaction des conclusions présentées cet après-midi en commission conjointe du Parlement wallon (…). Le caractère non-fondé des allégations de Jean-François Mitsch, conseiller communal à Genappe, abondamment reprises par certains médias tout au long de l’année 2017, et selon lesquelles le rachat des parts détenues par Electrabel dans le capital d’Ores aurait été largement surévalué au détriment des communes wallonnes, est désormais établi, sur base d’enquêtes minutieuses menées ces dernières semaines par plusieurs services administratifs régionaux et par la Cwape, le régulateur wallon de l’Énergie”, a réagi Ores.

Les analyses réalisées, à la demande du précédent gouvernement wallon, “n’ont relevé aucun élément mettant en doute la régularité de l’opération réalisée”, poursuit le gestionnaire de réseaux de distribution d’électricité et de gaz, pour qui “il n’y a pas, et il n’y a jamais eu, d’affaire Ores”.

Le précédent gouvernement wallon avait chargé une commission mixte, réunissant des représentants des administrations de l’Energie et des Pouvoirs locaux, la cellule d’information financière et la Cwape, d’analyser la façon dont a été réalisée l’opération d’achat des parts d’Electrabel par les communes dans Ores.

Cette commission a été mise en place après des accusations d’un conseiller communal PS de Genappe, Jean-François Mitsch, selon qui la valeur de ces parts a été surestimée au profit d’Electrabel et au détriment des communes.

Un décret de 2008 a imposé aux communes de racheter une partie des parts d’Electrabel dans les intercommunales d’énergie pour qu’elles atteignent à terme 75% du capital.

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