Qantas réduit la voilure en pleine annus horribilis

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Catastrophes naturelles, avaries en cascade, pétrole qui flambe : la compagnie australienne est contrainte de réduire le nombre de ses vols et de ses effectifs d’encadrement.

Qantas compte réduire le nombre de ses vols et ses effectifs d’encadrement, en raison de la hausse du prix du pétrole et d’une série de catastrophes naturelles qui ont amputé ses bénéfices, a indiqué la compagnie aérienne australienne mercredi.

“La hausse significative et durable du prix du carburant est le défi le plus sérieux auquel Qantas est confronté depuis la crise financière mondiale, déclare Alan Joyce, CEO de la compagnie, dans un communiqué. Jamais le monde n’a été confronté à autant de catastrophes naturelles, qui toutes ont eu un coût financier significatif pour Qantas.”

Les inondations et le cyclone Yasi dans le nord de l’Australie, fin 2010-début 2011, ont coûté 80 millions de dollars australiens (58,4 millions d’euros) à Qantas, tandis que le séisme et le tsunami du 11 mars au Japon devraient entamer les bénéfices de 45 millions. Sans oublier le tremblement de terre en Nouvelle-Zélande du 22 février (15 millions).

L’explosion en plein vol d’un moteur sur un Airbus A380 de Qantas, en novembre dernier, qui avait entraîné l’immobilisation temporaire de la flotte de gros-porteurs de la compagnie, réduira d’encore 80 millions de dollars australiens le bénéfice pour l’exercice en cours 2010/2011, clos fin juin, précise le patron.

Cette série noire s’est accompagnée d’une forte hausse du prix du pétrole, qui a pris quelque 50 % depuis septembre 2010, ce qui devrait renchérir les coûts de 2 milliards de dollars australiens pour la période janvier-juin, conclut le patron de Qantas.

Trends.be, avec Belga

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