Publipart, détenue en partie par Publifin, a perdu 2 millions dans la faillite d’Optima

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La holding semi-publique Publipart, créée après la privatisation du producteur d’électricité SPE, a vu sa valeur amputée de 2,030 millions d’euros à la suite de la chute de la banque Optima, rapporte le site d’information Apache.

La holding espère récupérer, via le Fonds de garantie et une déclaration de créance, une “part significative” du montant perdu. Son principal actionnaire, Publilec, se trouve à 59% entre les mains de Publifin.

Publipart détient des participations dans Elia, SN Airholding, le fonds d’investissement Kebekk II et d’autres fonds de placement. La holding détient aussi des actions Dexia et Fluxys.

Parmi ses quatre actionnaires figure Publilec, qui représente près de deux tiers du capital. Belfius Banque, la société wallonne d’investissement Socofe et la holding flamande de l’énergie se partagent le reste. Comme chez son principal actionnaire Publifin, Publilec offre lui aussi des mandats lucratifs, malgré le décret flamand de 2001 censé limiter les rémunérations au sein des intercommunales. Le dernier exercice comptable de Publipart révèle que 17 membres du conseil d’administration – dont des échevins flamands et un bourgmestre – ont reçu ensemble 359.973 euros de “frais de participation”.

A la suite de la chute d’Optima, en juin dernier, une centaine d’institutions publiques se sont manifestées. Elles ont perdu ensemble plus de 11 millions d’euros. Douze banques ont elles vu s’envoler un total de 850.000 euros.

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