Près d’un travailleur sur quatre ne veut pas changer de travail

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La mobilité professionnelle sur le marché du travail belge est en baisse; près d’un travailleur sur quatre (23%) ne veut pas changer de travail, ressort-il de l’enquête annuelle du groupe spécialisé dans les ressources humaines Acerta. Il y a cinq ans, ce pourcentage tournait autour des 13%.

Six personnes interrogées sur dix se disent demandeurs d’emploi latents tandis que seuls 15% recherchent activement un nouvel employeur. Étonnamment, plus les travailleurs sont âgés, plus ils cherchent activement à relever un nouveau défi dans une autre organisation. “Alors que les jeunes se déplaceront de plus en plus au sein même de l’organisation, nous constatons que les plus de 40 ans veulent plus rapidement changer d’employeur. Ils vont tout simplement faire le même boulot, mais ailleurs. Il n’est pas rare qu’ils partent pour la concurrence”, explique Benoît Caufriez, business manager d’Acerta Consult.

“Les employeurs cherchent peut-être les talents trop loin”, s’avance encore Acerta. L’enquête confirme ainsi que les entreprises recèlent des talents internes sous-exploités. 44% des personnes interrogées se disent dans le cas: elles ne peuvent pas déployer toute l’étendue de leurs compétences actuellement. “Se concentrer sur la mobilité interne est un investissement ingénieux. En exploitant plus efficacement le talent, les travailleurs sont plus impliqués et la rétention augmente. La mobilité interne est un multiplicateur, un moteur intrinsèque qui crée un cercle vertueux”, conclut Acerta. L’enquête intitulée “Talent Pulse” a été menée auprès de 2.000 travailleurs belges.

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