“Pour les plus de 50 ans, c’est la prépension ou le chômage !”

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Affaire Opel, acte 2. Certes précoce, la prépension à 50 ans est la “seule option” pour éviter le chômage, rétorque la CSC à un patronat énervé par la décision de Joëlle Milquet.

Si la prépension à 50 ans est précoce, elle est, pour les travailleurs concernés, la seule solution pour éviter le chômage, a réagi mardi la CSC, alors que le banc patronal s’était levé comme un seul homme pour dénoncer la volonté de la ministre de l’Emploi, Joëlle Milquet, d’accorder la prépension dès 50 ans aux ouvriers d’Opel.

“Pour que les choses soient claires : la prépension ne coûte pas plus cher à la Sécurité sociale que le chômage !, rappelle Luc Cortebeeck, président du syndicat chrétien, sur son blog estival. La prépension permet d’adoucir la restructuration.” Selon lui, c’est à la cellule emploi qu’il revient d’encourager par la suite les prépensionnés à chercher un nouvel emploi.

Hors restructuration, le nombre de prépensionnés a tendance à reculer, souligne encore la CSC : “Depuis le pacte de solidarité entre les générations, les entreprises doivent débourser un montant plus important si elles veulent prépensionner. Et les prépensionnés doivent rester disponibles pour le marché du travail. Résultat : depuis 2005, le nombre de prépensionnés de moins de 55 ans a diminué de moitié et celui des prépensionnés de moins de 60 ans a reculé de 25 %.”

Trends.be, avec Belga

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