Pénurie historique de main-d’oeuvre en Flandre occidentale

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On compte 1,7 demandeur d’emploi par emploi vacant en Flandre occidentale, ce qui témoigne d’une pénurie inédite sur le marché du travail de la province flandrienne. Une pénurie telle “qu’elle est susceptible de mettre en danger la croissance”, alerte l’organisation patronale flamande Voka.

Dans son ensemble, la Flandre fait face à des tensions sur le marché du travail mais c’est en province de Flandre occidentale que le problème est le plus aigü. Les entreprises éprouvent les pires difficultés à trouver le personnel qu’elles recherchent.

En novembre, on comptait 1,7 chômeur par offre d’emploi, pour un rapport de 2,9 pour la Flandre prise dans son ensemble. “Il y a deux ans, il y avait encore 4,3 demandeurs d’emploi par poste vacant en Flandre occidentale, contre 5,6 pour tout la Flandre”, souligne encore l’organisation patronale flamande. Le taux de chômage est ainsi descendu à 5,2%. A Roulers, il atteint même 4,6%.

“La situation prend des proportions dramatiques. C’est le problème numéro un pour nos entreprises. A tel point que cela nuit à la croissance.”

Les entreprises de Flandre occidentales vont depuis longtemps chercher de la main-d’oeuvre en France, “au point que l’on peut voir sur de nombreux parkings d’entreprises davantage de plaques minéralogiques françaises que belges”.

Le patronat plaide pour une activation plus poussée des demandeurs d’emploi. “Attirer des travailleurs de Wallonie est beaucoup plus difficile. Visiblement, la barrière de la langue y est plus élevée que pour les Français. Mais nous devons appeler un chat un chat. Les allocations de chômage en France ne sont pas de nature à motiver les gens à rester chez eux.”

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