Pas d’augmentation de salaires dans une société belge sur deux

Près de la moitié (41 %) des patrons belges n’augmenteront pas les salaires de leurs employés en 2010, selon une étude internationale de la société Grant Thornton. En outre, 26 % des entreprises belges ont vu leurs effectifs progresser l’an dernier. La moitié des chefs d’entreprise interrogés ont conservé le même niveau qu’en 2008.

Près de la moitié (41 %) des patrons belges n’augmenteront pas les salaires de leurs employés en 2010, selon une étude internationale de la société Grant Thornton, dont font état les journaux du groupe Sud Presse. En 2009, à peine 13 % des patrons belges n’envisageaient pas d’augmenter leurs salariés. “La différence est énorme, surtout si l’on compare les résultats à ceux d’autres pays, note Sud Presse. Seuls l’Irlande, le Royaume-Uni, la Pologne, la Russie et l’Italie font pire.”

Interrogé, Robert Plasman, directeur du département d’économie appliquée à l’ULB, rappelle qu'”un accord interprofessionnel a été signé en 2009 pour deux années” et que “les augmentations ont été limitées à 250 euros maximum par an, sous forme, par exemple, de chèques éco”. Pour l’économiste, “il est grand temps de revoir la part des salaires dans la valeur ajoutée des produits. Par rapport aux années 1970 et 1980, c’est retombé bien bas !”

L’enquête révèle également que 26 % des entreprises belges ont vu leurs effectifs progresser l’an dernier. La moitié des chefs d’entreprise interrogés ont conservé le même niveau qu’en 2008.

Parmi les mesures prises pour éviter les licenciements, 17 % des patrons belges ont recouru à une réduction de travail, 9 % ont opté pour un redéploiement du personnel, 7 % ont eu recours aux congés sabbatiques, 2 % aux licenciements volontaires et 3 % à une réduction salariale.

Trends.be, avec Belga

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