Après l’annonce par la direction de son intention de cesser les activités de production sur place, les travailleurs du site de Genval d’Orangina Schweppes ont débrayé mercredi.
Ils ne devraient pas reprendre le travail durant la journée, d’après les représentants syndicaux, mais seront à nouveau à leur poste jeudi. L’annonce de la direction ayant pour effet d’enclencher la procédure Renault sur le licenciement collectif (40 emplois sont menacés), une première réunion entre la direction et les syndicats est prévue mardi.
Pour les représentants des travailleurs, l’arrêt de la production “était dans l’air”, vu la diminution des volumes ces derniers temps et les tests que la direction disait effectuer dans des usines françaises avec des bouteilles qui quittaient les installations de Genval. Les travailleurs n’en sont pas moins sous le choc, et ont stoppé le travail après le conseil d’entreprise extraordinaire qui s’est tenu mercredi matin.
Durant les discussions qui s’ouvriront la semaine prochaine, les syndicats demanderont notamment des garanties sur l’avenir du site de Genval, bien que la direction indique que les services autres que la production ne sont pas du tout concernés par l’annonce de ce mercredi.
“Nous voulons un plan dans la durée: le site de Genval assure la logistique pour les produits distribués en Belgique et au Luxembourg mais au vu de sa situation géographique, nous nous posons beaucoup de questions sur l’avenir”, indique le permanent CNE Didier Lebbe.
