Opel Anvers : un “oui” mais pas un “ouf” de soulagement

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Si les travailleurs d’Opel Anvers ont massivement voté “oui” au projet de préaccord du plan social, “on ne parle pas de soulagement, car nous sommes toujours confrontés à une fermeture éventuelle”, prévient la CSC.

Les travailleurs d’Opel Anvers ont marqué leur accord concernant le projet de préaccord du plan social conclu la semaine dernière entre la direction et les syndicats. Chez les ouvriers, 76,2 % ont voté pour, contre 97,5 % chez les employés, a indiqué à l’agence Belga Luc Van Grinsven (CSC).

Le plan de General Motors prévoit des prépensions volontaires à partir de 50 ans ou une prime de départ de maximum 144.000 euros bruts. Le plan social d’accompagnement est négocié pour tous les travailleurs d’Opel Anvers. Lors d’une première restructuration mi-juin, quelque 1.250 travailleurs devront quitter l’entreprise. Pour les autres, la difficile recherche d’un repreneur se poursuit. Ceux-ci pourront néanmoins toujours prétendre en partie au plan social, même si s’offrait à eux, début 2011, un emploi chez un éventuel repreneur.

“Les résultats des votes sont actuellement communiqués par les délégués syndicaux. “On ne parle cependant actuellement pas de soulagement car nous sommes toujours confrontés à une fermeture éventuelle, selon Luc Van Grinsven. Il s’agit maintenant de continuer à rechercher intensivement un possible repreneur.”

Opel Anvers : Nick Reilly satisfait de l’approbation du plan social

Nick Reilly, patron d’Opel, s’est montré satisfait mardi du résultat du vote concernant le plan social de l’usine anversoise, a-t-il indiqué dans un communiqué, peu après la publication des résultats : “Grâce à l’approbation du plan social, il est mis fin à une longue incertitude pour les travailleurs d’Anvers. Ils ont maintenant une base pour continuer à envisager leur propre avenir.”

Nick Reilly s’attend à ce que, dans une première phase, une grosse partie du personnel quitte sur base volontaire le site d’ici la fin du mois de juin. Le patron d’Opel a en outre rappelé la déclaration d’intention visant à trouver avec les syndicats, sous l’égide du gouvernement flamand, un éventuel repreneur d’ici la fin de septembre.

Si aucun repreneur n’est trouvé, les travailleurs qui restent pourront prétendre au plan social qui vient d’être approuvé et l’usine fermera fin 2010. Les travailleurs qui ne seront pas engagés par un éventuel repreneur pourront également recourir au plan social. “L’usine se trouve à un endroit stratégique dans le port d’Anvers, un élément qui doit attirer de nombreux intéressés”, a déclaré Nick Reilly.

Opel Anvers : satisfaction également de la direction locale

Tout comme le CEO d’Opel, la direction du site d’Anvers s’est montrée satisfaite de l’approbation du plan social par les travailleurs : “Nous avons discuté pendant de nombreuses semaines et toujours maintenu qu’il s’agissait d’un plan fort, a déclaré Ann Wittemans, la porte-parole. Grâce à l’approbation, l’incertitude disparaît pour nos travailleurs.”

D’ici la fin de juin, 1.250 emplois seront supprimés. “Si cela ne se déroule pas sur base volontaire, un groupe de travail paritaire sera créé avec les syndicats. Celui-ci devra étudier sur quelle base sociale et opérationnelle s’effectuera la sélection pour les licenciements. Entre-temps, nous continuerons à rechercher activement un éventuel repreneur.”

Trends.be, avec Belga

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