“Opel Anvers est à nous dès aujourd’hui !”

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Pour les syndicats d’Opel Anvers, l’heure est à la déclaration de guerre contre General Motors : “Si nous sommes confrontés à une batterie d’huissiers, nous sommes convaincus que tout le gouvernement flamand sera à nos côtés sur les barricades. Opel n’est ni mort ni enterré !”

“Si General Motors ne veut pas d’Opel, alors Opel est à nous dès aujourd’hui !”, a affirmé la FGTB qui a, par ailleurs, mis sur pied un comité de vigilance dans la foulée de l’annonce de la fermeture du site anversois.

Si le groupe veut démanteler l’usine d’Anvers, elle devra passer par les tribunaux, a de son côté averti Herwig Jorissen, président de la FGTB Métal : “D’une manière ou d’une autre, GM essayera de démanteler l’implantation mais il n’y parviendra pas. Rien ne quittera notre usine, aucune pièce de machine, aucun écrou. Nous sommes les propriétaires légitimes de chaque boulon. Ils pourront intenter un procès mais ils ne pourront rien y faire.”

Une véritable déclaration de guerre à Nick Reilly, patron de GM Europe… “Plus dure sera la confrontation, plus grande sera notre fermeté, a ajouté Herwig Jorissen. Et si nous sommes confrontés à une batterie d’huissiers, nous sommes convaincus que tout le gouvernement flamand sera à nos côtés sur les barricades. Opel n’est ni mort ni enterré !”

Selon lui, l’usine ne conservera en effet des chances de reprise que si elle reste intacte. La production se poursuit normalement mais le comité de vigilance reste attentif, a conclu le syndicaliste.

Trends.be, avec Belga

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