MS Mode: un repreneur a été trouvé pour les magasins belges

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Les curateurs ont révélé au personnel de MS Mode, mercredi soir au cours d’un conseil d’entreprise extraordinaire, l’identité du repreneur qui s’est engagé à reprendre 24 magasins en Belgique. Il s’agit d’un proche du Néerlandais Roland Kahn, l’ancien propriétaire de la chaîne de magasins tombée en faillite, a-t-on appris de source syndicale.

Les curateurs de MS Mode ont conclu un accord sur une reprise partielle de la branche belge de la chaîne de magasins de vêtements. Le repreneur va reprendre 24 magasins sur un total de 46 et quelque 60% des 220 travailleurs.

“C’est le scénario que l’on craignait depuis le début. Le repreneur, un certain Jaco Scheffers, est un proche de M. Kahn, l’ancien propriétaire”, a indiqué à l’issue du conseil d’entreprise Yves Flamand, du Setca. “Les sentiments sont partagés. D’un côté, 60% des travailleurs sont repris, mais de l’autre il y a de l’inquiétude à retravailler avec la même personne qui a provoqué la faillite.”

De leur côté, les curateurs confirment que le repreneur est un groupe constitué autour de Jaco Scheffers, partenaire d’affaires de Roland Kahn.

La liste des magasins repris n’a pas été communiquée au cours du conseil d’entreprise, tandis que le nom de la nouvelle société n’est pas davantage connu. Le repreneur va devoir maintenant négocier de nouveaux baux commerciaux pour les magasins, ceux-ci ayant été arrêtés au 30 septembre, souligne encore Yves Flamand. Ce dernier ajoute que les travailleurs et leurs représentants syndicaux ont de nombreuses questions à poser au repreneur, notamment sur les magasins repris, les conditions salariales, la commission paritaire à laquelle les travailleurs seront assujettis… “Notre porte est grande ouverte”, conclut-il, alors qu’aucune entrevue n’a encore été fixée entre la nouvelle direction et les syndicats.

Les magasins MS Mode en Belgique sont fermés depuis le 17 septembre, soit le lendemain de la déclaration de faillite par le tribunal de commerce. Les curateurs avaient décidé le 27 septembre d’envoyer une lettre de licenciement aux 220 travailleurs pour éviter de laisser le personnel dans l’expectative.

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