Moisson de contrats pour Philippe à Moscou

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Au cours de rencontres et événements entourant la mission princière à Moscou, les 216 entreprises belges ont pu nouer des contacts au plus haut niveau. Des rencontres qui, selon les organisateurs, auraient été quasi impossible à établir par la voie traditionnelle.

Une petite quinzaine de contrats et d’accords de partenariat ont été signés mardi à Moscou entre des entreprises belges et des partenaires russes dans le cadre de la mission économique belge organisée toute cette semaine en Russie.

Un peu plus de la moitié de ces accords concernent des entreprises wallonnes et bruxelloises de toutes tailles, actives dans plusieurs secteurs. Parmi celles-ci, on peut notamment citer Lhoist, qui a conclu une joint-venture avec le groupe TMK pour un projet d’exploitation de chaux au sein duquel la société wallonne sera majoritaire.

Mais aussi Prayon, qui s’associe avec Phosagro pour la production d’acide phosphorique, ou encore l’accord entre la brasserie d’Ecaussines et un distributeur russe pour la commercialisation en Russie de 3.000 hectolitres de sa bière Astiére, ce qui devrait lui permettre de doubler son chiffre d’affaires.

“Les contrats et les retours sont impressionnants, se félicite Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l’Economie, également à Moscou dans le cadre de cette mission. C’est significatif de la volonté des entreprises wallonnes de sortir de leurs frontières et d’aller sur des marchés lointains.”

Les 216 entreprises belges ont pu nouer des contacts au plus haut niveau à Moscou

Au cours de rencontres et événements à Moscou, les 216 entreprises belges ont pu nouer des contacts au plus haut niveau, des rencontres qui, selon les organisateurs, auraient été quasi impossible à établir par la voie traditionnelle.

“Grâce à cette mission, la société bruxelloise Lubrichim, une petite entreprise spécialisée dans la fabrication de lubrifiants, a eu un accès direct aux dirigeants de Lukoil !”, s’enthousiasme Benoît Cerexhe, ministre bruxellois de l’Economie, également du voyage. Le président de l’imposante société pétrolière russe a, précisons-le, été fait commandeur de l’Ordre de la couronne par le prince Philippe.

Pour faciliter ces contacts, des séminaires ont été animés par les ministres wallons et bruxellois sur les thèmes de la construction durable, la santé, le secteur financier, mais aussi le tourisme d’affaires à Bruxelles.

La Russie, un marché difficile à investir

L’émergence économique de la Russie ces dernières années, sa volonté politique de résorber son important retard technologique et l’organisation prochaine de grands événements internationaux en Russie, comme les Jeux olympiques d’hiver en 2014 et la Coupe du monde de football en 2018, ouvrent d’importantes perspectives pour les entrepreneurs étrangers.

Le marché russe reste toutefois compliqué à investir. Outre l’obstacle linguistique, le pays connaît une lourde bureaucratie ainsi qu’une importante corruption. “Les autorités russes sont conscientes qu’il y a des difficultés mais il y a une volonté de s’en occuper”, souligne toutefois le ministre Marcourt.

Après une première étape à Moscou, la mission économique belge emmenée par le prince Philippe prendra mercredi après-midi la direction de Saint-Pétersbourg, où elle s’achèvera vendredi.

Trends.be, avec Belga

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